lundi 28 juin 2010

Kawai ou kawaii ?

 
     Je sais, je sais. C’est un très mauvais jeu de mot mais je trouve qu’il se prête bien à Kawai Tôkô. Si vous ne connaissez pas cet auteur de manga, il serait peut-être temps de la découvrir. Je ne vous parlerai pas de sa vie privée ou de sa carrière au Japon, je ne les connais pas. Mais ce sont les éditions Taifu qui nous l’ont présenté en France en 2009 avec le titre Caffe Latte Rhapsody, et depuis on compte déjà quatre ouvrages de cet auteur dans leur catalogue.
 
     Alors maintenant, pourquoi ce mauvais jeu de mot. Et bien, tout simplement parce que on ne peut finir l’un de ces mangas sans se dire « Que c’est mignon ! ». En effet, les histoires n’ont rien de bien exceptionnel, mais elles ont toutes un côté rafraîchissant qui vous donne du baume au cœur. Excepté peut-être Cut, dont le sujet est l’automutilation et la maltraitance. Mais cet ouvrage ne fait pourtant pas exception à la règle et la fin est tout aussi kawaii que les autres. Pour vous en faire un résumé, je dirai qu’il s’agit de deux adolescents que la vie n’a pas gâtés et qui trouvent un exutoire à leurs malheurs dans le corps de l’autre. Je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir, alors, je ne vous en dirai pas plus.
 
     Excepté Cut, on parlera de Caffe Latte Rhapsody, le plus kawaii des quatre ouvrages déjà paru. Sans doute parce que nous n'avons aucun mal à nous identifier à ses personnages qui manquent d'assurance. C'est là le point central de cette histoire: deux jeunes hommes qui manquent de confiance en eux et qui n'osent pas demander à l'autre ce que, eux-mêmes, donnent sans condition. C'est une histoire très mignonne qui mérite toute notre attention. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pu lire et le relire ce manga. Il réchauffe le cœur quand on en a besoin.
 
     On pourrait en dire de même de Bondz, dernier paru en France et que Rêve Fruité nous a fait découvrir avant parution. Si cet ouvrage est un recueil de oneshot, je n'en retiens qu'un seul, le premier. Deux amis qui commencent à prendre plaisir dans celui de l'autre. Mais si leurs ébats sont occasionnels au début, les choses se compliquent dès que l'on parle d'exclusivité.
 
     Puis, je ne pourrais pas terminer ce petit aperçu des travaux de Madame Tôkô Kawai sans mentionner Juste au coin de la rue. L'histoire manque cruellement d'originalité mais reste elle aussi, autant kawaii que les autres. Je rajouterai pour sa défense qu'elle semble plus réaliste que la plupart des histoires d'amour entre un professeur et son élève. Je ne vous en dirai pas d'avantage.
 
     Bon, là, ce sera à vous de vous faire une opinion, si ce n'est pas déjà fait. En tout cas, les œuvres de cet auteur sont à conseiller et à lire. Un vrai régal pour la romantique que je suis...
 
Source image: www.taifu-comics.com

2 commentaires:

  1. C'est une bonne idée cette section sur les mangas yaoi. J'en ai lu et relu pas mal sur mangafox et animea et c'est l'occasion pour moi de voir si je n'en ai pas loupé de vraiments intéressants.
    A part Cafe latte rhapsody, je connaissais déjà les oeuvres de Touko Kawai que tu cites. J'ai été séduite par l'aspect romantique mais aussi psychologique de ses oeuvres. Presque tous ses personnages ont des blessures et des traumatismes à surmonter.

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  2. Je suis contente que mon idée plaise. Sinon, pour ma part, tu l'auras compris, ce que je préfère dans les œuvres de Toko Kawai c'est ce côté "mignon" et romantique.
    Mais je dois avouer que ton point de vue fait mouche. En tout cas, c'est vrai que ses personnages ont quelque chose à surmonter et ce qui fait la beauté de la chose, c'est que ce soit grâce à l'autre qu'ils y arrivent.

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