lundi 15 février 2010

Hey, babe ! (Fiction Yaoi) - Chapitre 04


La douleur est encore présente alors que les réminiscences de ma vie passée me quittent. Je tente de m’encrer dans ma réalité afin d’oublier la peine que me rappellent ces souvenirs. Je ressens sa présence à mes côtés. Il m’apaise tandis qu’il continue d’effleurer ma peau du bout de son index. La sensation est agréable, alors je ferme les yeux pour en profiter. Mais les visages de ces hommes qui m’ont étreint par le passé me reviennent en mémoire. Je préfère les oublier. J’ouvre les paupières et le regarde. Il tourne la tête vers moi et me sourit avec tendresse. Machinalement, ma main vient caresser ses cheveux, sa joue.
Lentement, l’index qui m’effleurait est rejoint par ses autres doigts, puis ses lèvres qui viennent m’embrasser le torse. Je baisse la tête pour le regarder faire. Il observe mes réactions lui aussi, tentant de savoir s’il peut aller plus loin, tandis que sa langue s’insinue dans mon nombril. D’un mouvement félin, comme s’il cherchait à ne pas me brusquer, il se place entre mes jambes et s’allonge sur moi, poursuivant ses caresses tendres et pleines de désir. Il m’embrasse doucement dans le cou. Je le sens se durcir contre mon ventre.
« Je croyais que tu voulais être gentil ce soir, » dis-je pour l’arrêter.
Après avoir repensé à Steve et ce qu’il avait fait de moi, je ne suis plus d’humeur à l’enlacer. À ma remarque, il laisse sa tête retomber sur mon épaule dans un geste de désespoir.
« Mais je suis gentil, là ! » murmure-t-il en protestation.
« S’il-te-plaît, arrête, » demande-je calmement. « J’ai vraiment pas envie de ça maintenant.
Tu penses à eux, n’est-ce pas ? » m’interroge-t-il, reprenant ses baisers sur mon épaule et mon cou.
Je me laisse surprendre par sa question. Comment peut-il savoir cela ? Et surtout, que lui arrive-t-il ce soir ? Il est rarement aussi conciliant. Il n’en fait toujours qu’à sa tête. Habituellement, dans de telles circonstances, il ferait fi de mes désirs, ne se préoccuperait que de mes parties érogènes, peu importe ce que je dirais, d’autant plus que mon corps commence déjà à répondre à ses caresses. Je ne supporte plus ce corps qu’il ne répond plus de moi. Je ferme les yeux jusqu’à m’en fendre les paupières.
Soudainement, il cesse ses embrassades. Il pose sa tête sur sa main, le coude replié, et je peux le sentir m’observer. Tendrement, il me caresse les cheveux.
« Tu es toujours comme ça quand tu penses à eux, » dit-il, comme pour répondre à ma question muette. « Arrête de te torturer. »
J’ouvre les yeux. Il me regarde avec tellement de douceur à cet instant que je ne peux m’empêcher de lui sourire timidement comme pour le rassurer. Il s’affale encore contre mon épaule dans un soupire.
« Quoi ? » demande-je, soudain inquiet.
« C’est à moi de te consoler, non ? »
Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Comment fait-il ? Il embrasse ma barbe naissante avec affection.
« Je t’aime, babe, » murmure-t-il.
Je ferme encore les yeux. Les larmes emplissent mes paupières. Mon cœur se déchire de ne savoir si je peux croire en ces mots magiques. Ce serait tellement mieux s’il ne disait rien, toujours. Je n’aurais pas aussi mal. Je n’aurais pas à me demander si je peux faire confiance à ces mots.
Alors, comme à chaque fois qu’il les prononce, mes bras l’enlacent machinalement, et les paroles s’échappent de mes lèvres.
« Fais-moi l’amour. »
Je le sens sourire contre ma peau. Je peux deviner qu’il n’en fera rien. Pas ce soir, pas maintenant. Et quelque part, c’est la preuve qu’il ne me ment pas. Il n’est pas le premier à m’avoir dit de telles choses. Mais, parfois, j’en viens à souhaiter qu’il soit le dernier.
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu ces paroles en sachant pertinemment que je ne devais pas y croire. Peut-être que pour ces hommes qui m’ont enlacé, cela leur permettait de donner du sens à ce que nous faisions, ou peut-être souhaitent-ils les dire à quelqu’un d’autre, sans le pouvoir. Je ne sais pas. Mais à aucun moment, ces mots ne m’étaient réellement destinés. Il ne m’était pas permis d’inspirer ce genre de sentiments. Les corps sans vie n’inspirent rien. Et c’était ce que j’étais, un corps sans volonté, ni sentiment, un corps à enlacer ou à maltraiter, un corps fait pour succomber aux plaisirs de la chair.
Ces mots n’ont toujours été que mensonges pour moi. J’aurais pu y croire si je n’avais pas vu et vécu leurs conséquences, les pensées qui se cachaient derrière eux. J’y avais cru une fois, parce que cette fois-là, ils m’étaient destinés. Mais ils étaient manipulés, faussés, ne représentaient pas un réel amour lorsque Yvan me les avait dit.
Je l’avais rencontré peu de temps après mon entrée à l’université. Pour mon plus grand malheur, après avoir quitté le lycée et le domicile familial, beaucoup de mes précédents « clients » fréquentaient le même établissement que moi, et mon étiquette de prostitué ne m’avait pas quitté. Je n’étais pas de ceux qui cherchaient des partenaires. Ils venaient à moi. La plupart des nouveaux avaient entendu des rumeurs et avaient tenté leur chance. À aucun moment, je n’avais eu le pouvoir de me refuser à eux. Toute cette misère me collait à la peau.
Et du fait de cette situation, mes « clients » étaient tous de la faculté. Je pouvais encore prétendre que je ne m’asservissais pas à coucher avec de vieux pervers édentés ou avec des homosexuels refoulés trompant leur épouse. J’avais encore cela. Pourtant, je ne sais toujours pas comment Yvan avait réussi à m’atteindre. Il n’était plus à l’université depuis longtemps et ne faisait pas parti de mon cercle de fréquentation habituelle.
Une fin d’après-midi après les cours, il était venu me voir et m’avait demandé une passe. Je ne savais dire non. Et pourquoi l’aurai-je dit ? Il était charmant, et agréable à regarder. Puis, il ne me semblait pas être le genre de personne à laisser ses pulsions animales et violentes le submerger pendant qu’il étreignait quelqu’un. Je l’avais donc suivi dans un hôtel plutôt luxueux, la première fois. À aucun moment, je n’avais osé lui demandé quel était son métier, mais je m’étais toujours imaginé qu’il travaillait comme banquier ou comme cadre. Un emploi bien rémunéré en somme. À chacune de nos rencontres qui précédèrent, il portait toujours des costumes élégants. Il conduisait une voiture de sport, et m’amenait dans des endroits haut de gamme.
Je ne pouvais pas plus me tromper sur son compte. Je l’ignorais encore mais Yvan n’était pas le genre d’homme à travailler. Il vivait au-dessus de ses moyens et aux crochets des autres. Cependant, je préférais ne pas me poser de questions. La réalité était moins importante que le monde que je m’étais imaginé. Après notre première nuit passée ensemble, il revint souvent me voir. Et plus le temps passait, et plus j’appréciais nos rencontres. Lorsqu’il avait fini de jouer avec mon corps, il m’enlaçait avec bienveillance, et nous discutions de tout et de rien. La première fois où il me dit qu’il m’aimait, mon cœur battait la chamade. J’y croyais. Je souriais comme un bien heureux.
Pourtant, tous les signes de son mensonge étaient là. Je tâchais de les ignorer. Lorsqu’il m’étreignait, il n’y avait aucun amour dans ses gestes, seulement du désir et de la passion. Et me partager avec d’autres ne semblait pas le déranger plus que cela. Mais moi, je croyais en ce qu’il disait, et j’avais fini par l’aimer. Alors, ce fut sans le moindre soupçon que je le suivis à une fête, deux mois après avoir fait sa rencontre.
Dès que je mis les pieds à cette soirée, je me sentis mal à l’aise. J’avais l’impression de ne pas être à ma place. L’ambiance était étrange. À des hommes distingués en costume trois pièces, se mêlaient de jeunes hommes de mon âge, torse nu pour certains, d’autre ne portant plus qu’un simple sous-vêtement comme s’il s’agissait d’un luxe qu’ils ne pourraient bientôt plus se permettre. Drogues et alcool tournaient. Les plus âgés ne cessaient de caresser les chairs tendres, de les embrasser en riant grossièrement. Je me demandais alors dans quel genre de soirée Yvan m’avait conduit. Mais, je faisais encore confiance à cet homme que je considérai alors comme mon protecteur.
« Yvan ! » cria joyeusement un jeune homme à moitié dévêtu qui se précipita sur nous et sauta au cou d’Yvan dont je refusai de lâcher la main.
J’avais peur de m’éloigner de lui, de me retrouver seul dans ce monde inquiétant qui n’était pas le mien. J’observai Yvan alors que cet autre l’enlacer. Il ne semblait pas partager mes préjugés. Bien au contraire, il paraissait à l’aise, dans son élément.
« Tu as ramené un nouveau, » fit le jeune homme, se tournant vers moi.
« Oui, » répondit celui que je considérai alors comme mon amant. « Prends bien soin de lui, d’accord ?
Ok, je m’en occupe. »
Le jeune homme me sépara d’Yvan et me tira derrière lui. Je me tournai vers mon amant pour protester mais ce dernier ne me regardait déjà plus. Il serrait la main et discutait avec un autre homme élégamment vêtu.
« Allez, t’en fais pas. Tu vas bien t’amuser, » fit le jeune homme qui avait ma charge.
Il me poussa sur un des canapés, m’obligeant à m’asseoir et me servit un verre que je pris sans méfiance. J’en bu une gorgée. L’autre s’assit sur moi à califourchon et commença à caresser mon torse à travers ma chemise. J’avais envie qu’il arrêtât. Je ne voulais pas de lui comme partenaire et encore moins qu’il me touchât devant Yvan. Pourtant, je jetai un œil à ce dernier qui nous observait de loin. Il eut un sourire étrange sur le visage qui me fit l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. J’arrêtai la main de l’autre caressant ma poitrine et finis le verre qu’il m’avait donné pour oublier. Oui, je ne pouvais qu’espérer oublier, oublier que j’étais ici, oublier qu’Yvan s’amusait de me voir avec un autre homme, oublier qu’un autre que lui me touchait et m’embrassait dans le cou.
« Détends-toi ! Ça va aller, » murmura ce dernier.
Je fermai les yeux pour ne pas vomir. J’essayai de m’évader, de me réfugier dans un autre monde fermé aux autres, mais mon esprit devenait confus. La tête me tournait. J’ouvrai les yeux, et une brume terrifiante me brouillait la vue. Mon corps se détendait peu à peu, jusqu’à ce que mes muscles deviennent inopérants. J’ignorai ce qui m’arrivait mais la peur s’emparait de moi au fur et à mesure qu’un brouillard sombre envahissait mon esprit. Je gémis. Je ne sentais plus que les lèvres humides se posaient sur mon cou. J’avais perdu toute faculté de réflexion mais mon sens du toucher était décuplé. Je ne pouvais plus que ressentir ce que l’on me faisait subir. Les voix autour de moi me paraissaient lointaines. Ce fut à peine si je les reconnusse.
« Il est prêt.
Ok. Allez, Kilian. C’est ton baptême du feu. »
Le poids du corps qui pesait sur moi disparut et je me sentis soulever dans les airs pour être presque aussitôt jeté tel un corps mort. La notion du temps disparu, et mes souvenirs de cet instant sont toujours flous. Je crois que l’on me dévêtit. Tout ce dont je me rappelle aujourd’hui ce sont les mains, les caresses sur ma peau brûlante et la douleur, l’envie de disparaître aussi. J’ignore encore combien d’hommes ont profité de mon inconscience, combien ont joui en moi cette nuit là. Tout ce que je garde en mémoire, c’est la peur, cette peur tyrannique qui m’envahit encore aujourd’hui, et le sentiment d’avoir été trahi par ces mots auxquels je voulais tellement croire.
Le lendemain, lorsque je repris conscience, ce fut pour sentir un homme se décharger en moi dans un râle guttural et s’affaler sur mon corps inerte. Au bout de quelques instants, il se releva et quitta mon intimité. Il se rhabilla et sortit de la chambre dont Yvan semblait monter la garde. Des billets passèrent de main en main. Mon cœur se déchira. La douleur de la trahison se fit plus vive. Le sentiment que jamais, je pourrais encore croire en ces mots s’empara de moi. L’envie de pleurer mais de ne plus avoir de larmes à verser me brisa.
« Hé, Kilian. T’es réveillé ! » fit Yvan, entrant dans la pièce. « Tu as été formidable hier soir. »
Il s’approcha de moi et vint s’asseoir sur le lit. Il se pencha pour embrasser mon front, mes joues, mes lèvres. La souffrance était tellement plus grande que la première fois où Steve avait fait de moi son jouet. Elle était différente. Ce fut pourquoi la colère me submergea, et je trouvais la force de le repousser. Aussi rapidement que je le pus, je me relevai et me rhabillai. Yvan m’attrapa par le bras pour me retenir.
« Hé, t’énerve pas comme ça, » dit-il d’une voix amusé. « Tu n’as rien fait que tu n’ais déjà fait avant. »
Je regroupai toutes les forces qu’il me restait afin de me libérer de son étreinte. Je fuis ce lieu et cet homme aussi vite que je pus. Le son de son rire malveillant tandis que je quittai cet appartement luxueux résonne encore à mes oreilles aujourd’hui. Plus jamais il ne revint me voir, et j’en fus rassuré, car, malgré ce qu’il avait fait, je ne savais pas si j’aurai pu lui refuser quoi que ce fût. Non pas parce que je l’aimais, mais parce que je n’avais jamais su dire « non » à qui que ce soit auparavant. Alors, ma vie avait continué comme elle avait toujours été. Seulement, plus jamais je ne fis confiance en ces mots qu’il avait prononcés.

Mot de l’auteur : Bon, ben pas de lemon pour ce chapitre. Désolé. Et je m’excuse aussi pour le retard et également pour la qualité de ce chapitre dont je ne suis personnellement pas satisfaite.  Moi qui envisageais d'envoyer cette fiction à un éditeur, je crois que c'est raté. Enfin bon, j’espère me rattraper avec le prochain et dernier chapitre. J’essayerai de ne pas être trop longue… Donc, à bientôt et laissez-moi pleins de commentaires pour me donner votre impression, même si elle n'est pas bonne. Merci.



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14 commentaires:

  1. Pas la peine de t'excuser parce que tu as fait un chapitre sans lemon. On ne lit pas des fics yaoi seulement pour les scènes de cul (même si on les attend toujours avec impatience) mais aussi pour l'histoire.
    Perso, je ne trouve pas que ce chapitre est de moindre qualité que les autres. Il nous permet de comprendre pourquoi Kilian a autant de mal à s'en remettre.
    J'espère que ton dernier chapitre se terminera sur une note d'espoir.

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  2. hé !! on n'attends pas que les lemons non plus !!
    continue !!

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  3. Merci Ayase et Tam.
    Si je m'excuse qu'il n'y ait pas de lemon c'est que pour cette fiction, j'avais commencé à en faire un par chapitre. Seulement là, comment il était drogué, le lemon, même s'il a eut lieu, il ne s'en souvient pas. Enfin, bon bref, on s'en fou.
    Et pour répondre à Ayase, il ne reste plus qu'un chapitre et comme toujours, un happy end.
    En tout cas, merci à toutes les deux pour vos encouragements. Et j'espère à bientôt.

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  4. Il a fallu 4 chapitres pour que je fasse un commentaire , pas que ton histoire m'ai déplut bien au contraire mais c'est promis je vais essayer de ne pas recommencer. Ton histoire est vraiment prenante,comme quoi un petit rien, une parole dite comme ça peut changer une vie.

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  5. Je suis ravie que mon histoire te plaise et merci beaucoup pour le compliment. Et oui, c'est un peu l'idée. Mais il faut dire aussi que les évènements n'ont pas joué en la faveur de Kilian non plus. L'histoire aurait pu être différente.

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  6. Je suis revenue ^^ En fait je viens depuis le début, je laissais souvent des commentaires en anonyme. (Sur Many, je te suivais sous le pseudo de "Feeverte"...)
    J'apprécie beaucoup ces flash back, ces explications du passé alternées avec le présent et qui nous permettent de comprendre mieux Killian. Je suis toujours autant intriguée, un peu plus à chaque chapitre, avec lemon ou sans lemon, j'ai toujours eu du plaisir à lire tes histoires.
    Bonne continuation !
    Ps : désolé du retard

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  7. Salut,
    Je suis contente de te retrouver, Feeverte ou Pad' et merci infiniment pour ton commentaire.
    En ce qui concerne cette histoire, je trouvais intéressant que tout ce passe en une nuit et que l'on découvre le personnage principal à travers ses souvenirs. Il ne reste plus qu'un seukl chapitre que je n'ai pas encore commencé (manque de temps) et par contre, il n'y aura pas de flash back.
    En tout cas, je suis ravie que mes fictions te plaisent. Alors continue de me lire et merci pour tes encouragements. Et j'espère à bientôt.

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  8. salut j'adore cette fiction et toute les autres merci pour ton travail et à bientôt

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  9. Merci à toi Ninali, et bienvenue aussi. Je suis ravie que mon travail te plaise et j'espère te revoir bientôt.

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  10. "Mon cœur se déchirent" juste parès la petite déclaration d'amour mon cœur se déchire"
    Dans le même paragraphe : "Je n’aurais pas à me demander si je peux faire confiance en ces mots"
    si je peux faire confiance à ces mots
    durant la soirée avec Yvan : "oublier qu’un autre que lui me toucher et m’embrasser dans le cou."
    me touchait et m'embrassait

    "je me sentis soulever dans les airs pour être presque aussitôt jeter tel un corps mort."
    pour être presque aussitôt jeté

    Eh ben dis donc c'est cool la vie pour kilian --'

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  11. je trouve que la conjugaison des verbes est gênante (ce n'est pas très agréable à lire) mais je trouve que tes histoires sont très originales, les idées sont là et le scénario est prenant.

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  12. Je comprend pas... C'est Babe ou Kilian?

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  13. Son prénom c'est Kilian et Babe, c'est un petit nom, comme chéri.

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  14. Les chapitres sans lemon sont parfois vraiment mieux, ça permet de développer certain aspect de l'histoire, comme tu viens de le faire ;)

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