vendredi 21 août 2009

Une nuit de passion (Fiction Yaoi) - Partie 01


Mot de l’auteur : Salut à tous, Je vous présente ma première nouvelle yaoi. J'avais envie de m'essayer à ce nouveau genre. Alors soyez un peu indulgents. Par contre, j'aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez de la scène de sexe. Il m'a été très difficile de la décrire pour qu'on s'y retrouve sans s'en mêler les pinceaux. J'aimerai savoir si j'ai réussit. Sinon, pour les fautes d'orthographes, je me suis relue, j'espère que ça suffira. Trêve de bavardages, je vous laisse à votre lecture. Enjoy :)

Erwan avait vingt-quatre ans et était toujours vierge. Cette situation commençait à lui peser. Il attendait que les choses changent d’elles-mêmes sans vraiment faire d’effort. Mais les années défilaient et rien ne changeait. Il allait bientôt avoir vingt-cinq ans. Il ne restait plus que quelques mois et il savait que ces quelques mois allaient passer à une allure folle comme le reste de sa vie. Erwan n’allait pas mourir le lendemain de ces vingt-cinq ans mais, plus le temps passé, plus il se disait qu’il allait finir sa vie seul, sans jamais connaître l’amour et le plaisir charnel. Il était peut-être un peu fleur bleue bien qu’il ne voulait pas le reconnaître.
Erwan était gay. Il le savait et il l’avait toujours su. Peut-être était-ce l’une des raisons pour lesquelles il était si peu sûr de lui. Mais quand il se regardait dans une glace, il ne se trouvait aucun attrait. Il avait gardé un visage d’enfant, un peu rond. Il avait les yeux marron, presque noirs, tombant, des sourcils épais, des lèvres fines et des cheveux bruns, banals, en bataille, qu’il n’arrivait jamais à coiffer. Son corps était fin, sans muscle. Il s’habillait toujours d’un jean délavé en taille droite, d’une chemise qui variait selon son humeur et de ses éternelles baskets usées jusqu’à la corne dont il n’arrivait pas à se séparer malgré le nombre de chaussures que sa mère lui achetait à la moindre occasion pour le voir enfin quitter ces « trucs qu’il avait aux pieds », comme elle disait. Durant ces vingt-quatre années d’existence, Erwan n’avait eu qu’un seul petit ami lorsqu’il avait seize ans. Et cette relation l’avait profondément bouleversé.
Il s’agissait de l’un de ces voisins avec qui il avait grandit, presque comme un frère. Un été, ce garçon qu’il désirait bien malgré lui, l’avait embrassé. Erwan avait été surpris mais ne fit rien pour l’empêcher. Leur relation n’avait pas été bien loin, se contentant de quelques caresses et de baisers. Et même si son petit ami souhaitait aller plus loin, Erwan ne se sentait pas prêt et avait refusé les assauts du jeune homme, de trois ans son aîné. De plus, Erwan n’était pas amoureux. Il le savait et les caresses et les baisers de son ami ne lui procuraient aucun plaisir. Peut-être était-ce dû au fait que tous deux n’avaient aucun expérience ou peut-être parce qu’Erwan ne savait pas trop quoi penser de cette relation. Son petit ami refusait que leur relation soit publique. Ils ne sortaient jamais de la chambre de ce dernier. Alors qu’un soir, son voisin organisait une petite fête avec des amis, Erwan était venu chez lui, sans prévenir, comme à son habitude. Dès son arrivée déjà, le garçon qui l’embrassait avidement en secret lui fit sentir qu’il n’était pas le bienvenu tout en l’invitant à rentrer. Erwan se sentit mal à l’aise toute la soirée. Et, à un moment de la soirée, lorsqu’il eut l’erreur d’avoir un comportement un peu trop gay, l’hôte prit un air dégoûté et se moqua ouvertement de son comportement devant toute l’assemblée.
Erwan avait quitté la soirée dépité et n’était plus jamais retourner chez son voisin. Ce dernier ne chercha pas à le contacter par la suite et leur histoire se termina ainsi. Elle n’avait durée qu’une semaine. Cette histoire l’avait profondément touché et dégoûté de lui-même mais aussi de toute autre personne qui pourrait poser la main sur lui. Les années avaient passé. Il lui arrivait quelque fois de fantasmer sur des camarades de classes sachant pertinemment qu’il ne se passerait jamais rien et que son désir n’était pas réciproque. C’était ainsi qu’il était arrivé à vingt-quatre ans sans expérience.
Heureusement, il avait des amis même si ces derniers ignoraient son orientation sexuelle. Seule Anna était au courant. Elle était sa meilleure amie. Pétillante et pleine de vie, souvent frivole, elle était douce et une fidèle amie pour lui. Ils s’étaient connus au lycée et dès le début, étaient devenus très complices. Elle racontait à Erwan sa vie amoureuse, et il y en avait beaucoup à raconter, et lui, se contentait d’écouter, un peu envieux. Pour eux, les mecs étaient tous des salauds dont il fallait se méfier. Pendant que l’un préférait s’abstenir plutôt que de faire le mauvais choix, l’autre papillonnait d’un garçon à l’autre sans vraiment s’attacher. Mais malgré leur caractère diamétralement opposé, ils étaient les meilleurs amis du monde.
Erwan était du genre casanier et Anna était obligée de faire des pieds et des mains pour le faire sortir de chez lui. Ce fut le cas ce soir-là. Elle l’avait amené, bon grès mal grès, à une fête organisée par un jeune homme qu’elle avait rencontré peu de temps auparavant. Elle l’avait supplié de l’accompagner, prétextant qu’elle ne connaissait personne et qu’elle avait peur de se sentir seule mais une fois sur place, elle l’avait lâchement abandonné pour fleureter avec un jeune homme sur qui elle avait des vues. Il s’agissait d’un ami de leur hôte qu’elle avait rencontré et qu’elle, elle l’avoua, espérait croiser à cette soirée. Elle laissa donc Erwan seul :
« Essayes de t’amuser un peu, » avait-elle dit en le quittant.
Il commençait à avoir l’habitude de ce genre de comportement de la part de son amie et n’arrivait pas à lui en vouloir. Mais Erwan se connaissait. Il n’était pas du genre social et détestait ce genre de petite sauterie où tout le monde se connaissait et où il se sentait exclu. Il prit donc une bière et s’assit dans l’un des fauteuils du salon. Il passa de longues heures assis sur ce fauteuil, à vider les bouteilles de bière et à regarder les autres invités de la soirée s’amuser. Un couple s’installa sur le canapé près de lui et commença à se bécoter. Il détourna le regard en finissant sa bière.
« Qu’ils prennent donc une chambre ! » pensa-t-il un peu énervé.
Le couple était presque allongé l’un sur l’autre et Erwan commençait à être dégoûté de cette démonstration d’affection. Il se leva et décida que s’ils ne prenaient pas une chambre, lui, le ferait. Il avait besoin d’être seul. Il avait la tête qui commençait à tourner et faillit tomber sur le couple quand il passa à côté d’eux. Il marmonna un « désolé » et s’en alla en titubant un peu. Il quitta le salon, jetant un coup d’œil à Anna en passant dans le hall. Elle riait gaiement, mais bizarrement ne parler plus au jeune homme qui l’intéressait. Erwan n’y prêta pas grand intérêt et monta à l’étage. Il trouva une chambre vide et sans allumer la lumière, s’allongea sur le grand lit.
Après que ces yeux se furent habitués à l’obscurité, il détailla la chambre. Comme le reste de la maison, elle avait une décoration rustique qui n’était pas à son goût. Il ne s’y arrêta pas plus longtemps et commença à scruter le plafond, laissant ses pensées vagabonder.
Soudain, la porte s’ouvrit et on alluma la lumière. La lumière l’éblouit et il poussa un râle de mécontentement. Erwan se releva un peu pour voir qui osait déranger sa contemplation et vu furtivement le couple qui, plus tôt, se bécotait sur le canapé.
« Désolé, vieux, » fit le jeune homme en refermant la porte alors qu’Erwan entendait le rire, presque hystérique de la jeune femme.
Erwan se laissa retomber sur le lit. Comme il pouvait détester le bruit de ces rires niais qu’ont les filles quand elles sont en compagnie du sexe opposé. Erwan hésita à se lever pour éteindre la lumière que l’intrus avait oubliée. Il était bien dans le noir. La lumière le gênait pour réfléchir. Elle lui donnait mal à la tête. Il prit son courage à deux mains et se leva. Il appuya sur l’interrupteur et alla se rallonger. Il reprit sa contemplation du plafond mais celle-ci ne dura pas longtemps. On ouvrit à nouveau la porte et ralluma le plafond.
« C’est pas vrai ! La lumière, bon sang ! » râla Erwan en se protégeant les yeux de son bras.
« Désolé, » entendit-il d’une voie masculine.
La lumière s’éteignit mais il n’entendit pas la porte se fermer. Erwan se mit sur ses coudes pour voir le nouvel intrus.
« Ça va ? » demanda ce dernier.
Erwan le reconnu.
« Et mais t’es pas le mec sur qui Anna a des vues toi ? » lâcha Erwan bien malgré lui.
Il était saoul.
« Pourquoi t’es pas avec elle ? » poursuivit-il en se laissant choir à nouveau sur le lit. « Elle est mignonne pourtant. Et super sympa. »
Erwan entendit un autre rire de fille dans le couloir. Il grimaça. L’intrus entra dans la chambre et ferma la porte derrière lui.
« Pas mon type, » finit-il par répondre.
« Anna, elle est le type de tout le monde, » affirma Erwan en se laissant retomber sur le lit.
Le jeune homme s’approcha du lit et s’assit aux côtés d’Erwan qui le détailla. Il n’y avait pas vraiment fait attention mais maintenant il comprenait pourquoi il plaisait à Anna. Il était grand, avait un corps musclé et bien sculpté. Son visage très masculin dégageait une certaine douceur avec des yeux d’un bleu très clair, des lèvres fines, un nez épais et une touffe de cheveux blonds et fins qui l’encadrait et retombait sur des épaules bien bâties. Il portait un débardeur sombre, près du corps et un jean plus clair. Erwan n’aurait su dire la couleur exacte dans l’obscurité. Il était magnifique et il avait l’air de le savoir. C’était ce genre de mec sûr de lui, qui horripilait Erwan. Il continua à le regarder. Mais pourquoi portait-il un débardeur en plein hiver ? se demanda-t-il, légèrement irrité par l’assurance qui se dégageait du jeune homme. C’était vrai qui faisait chaud dans la maison emplie de toute cette agitation. Erwan avait même un peu trop chaud, d’un seul coup.
« Alors pourquoi tu n’es pas avec elle dans ce cas ?
Moi ? Ben parce que je suis gay. »
Erwan avait répondu du tac-o-tac, sans réfléchir. C’était la première fois qu’il déclarait si ouvertement ses préférences sexuelles. Il rougit de sa franchise et toisa le jeune homme du regard, le défiant. Qu’allait-il faire ? L’insulter ou partir en courant ? Il avait envie de voir ce visage charmeur se décomposer sous cette révélation. Mais la réaction du bel Apollon fut tout autre. Ce dernier se pencha sur Erwan et l’embrassa. C’était un baiser timide, léger. Erwan fut surpris et écarquilla les yeux. Par ce contact, il se sentit dessaouler d’un seul coup.
L’intrus se redressa et regarda Erwan qui avait toujours cet air surpris sur le visage. Mais Erwan finit par lui sourire et il eut un geste qu’il n’aurait jamais fait en temps normal. Peut-être était-ce dû à l’alcool ou peut-être était-ce dû au fait qu’il en avait marre d’être seul. Même s’il ne le connaissait pas, même si son regard plein d’assurance l’énerver, même si ce n’était que pour une nuit, il voulait se laisser tenter par ce jeune Apollon.
Erwan caressa le genou du jeune homme remontant la main jusqu’à sa taille. Il lui transmit une légère pression pour l’inciter à se pencher de nouveau sur lui. L’invitation fut comprise et il reçut un nouveau baiser de son bel inconnu. Un baiser tendre mais plus passionné. Il sentit la langue de son partenaire lui entrouvrir délicatement les lèvres pour explorer sa bouche. Erwan eut peur de ce contact parce que la dernière fois qu’il avait embrassé un garçon, l’expérience avait été plutôt dérangeante. En effet, quand son ex petit-ami l’avait embrassé, Erwan avait eu l’impression d’avoir un mixeur dans la bouche qui tournoyait sa langue avec force, sans aucune délicatesse. Erwan tenta de chasser ses pensées de son esprit et de se concentrer sur son nouveau partenaire. Il fut agréablement surpris par la délicatesse et la tendresse que son bel Apollon mettait dans ce baiser. Rien à voir avec ce qu’il avait connu auparavant. Erwan se laissa envoûter par ce baiser et ne pensa plus à rien. La langue de son partenaire caressait la sienne avec douceur, taquinait ses dents, dessinait des formes inconnues sur sa langue.
Puis, soudain il sentit une main passer sous sa chemise et lui caresser le ventre. Il sursauta malgré lui de ce contact. Son partenaire retira sa main immédiatement et se releva. Ils se regardèrent. Le bond semblait lui demander ce qu’il voulait, Erwan lui dit qu’il pouvait continuer.
« Non. C’est bon. Tu m’as surpris. C’est tout, » ajouta-t-il pour parfaire sa pensée.
Erwan invita le jeune homme à se pencher de nouveau, ce qu’il fit. Leur baiser reprit, toujours aussi tendre et agréable. Erwan passa ses bras autour du cou de son Apollon pour le rapprocher de lui, lui faisant comprendre qu’il en voulait plus. Ce dernier se pencha d’avantage puis s’allongea sur son compagnon sans cesser de l’embrasser. Erwan apprécia le poids de cet homme sur lui.
Au bout d’un petit moment, il sentit à nouveau une main se faufiler sous sa chemise. Il fit un effort pour ne pas sursauter encore une fois. La caresse était agréable et il commençait à être excité. La main du jeune blond glissa lentement sur le torse d’Erwan lui procurant une chaleur délectable qui prit son compagnon par la taille et pressa son bassin contre le sien. Puis, il glissa lui aussi ses mains sous le tee-shirt de son Apollon et commença à lui caresser le dos. Sans vraiment savoir ce qu’il faisait, prit dans l’excitation du moment, Erwan remonta le tee-shirt jusqu’aux aisselles de son amant. Ce dernier s’assit à califourchon sur lui pour finir de retirer son débardeur puis se pencha à nouveau et reprit son baiser tout en défaisant les boutons de la chemise d’Erwan. Celui-ci se releva pour retirer ce vêtement qui les gênait sans quitter les lèvres du blond.
Les caresses, tendres, passionnées, fusaient sur les torses des deux jeunes hommes. Le bel Apollon quitta les lèvres d’Erwan pour lui poser des baisers humides dans le cou. Erwan gémit de mécontentement de sentir cette bouche quitter la sienne puis de plaisir prodigué par ces nouvelles caresses. Le jeune blond poursuivit ses baisers sur le torse d’Erwan qui sentait la flamme du désir monter en lui. Il s’attarda sur les tétons rosis de son amant, les titillant de sa langue et de ses dents. Erwan ne pouvait s’empêcher de pousser des râles de plaisir. Puis son Apollon poursuivit sa progression jusqu’à son bas ventre. Il détacha un à un les boutons du jeans d’Erwan qui se laissa faire. Ce dernier avait perdu toute appréhension et se laissait submerger par ces baisers brulants de désir.
Le beau blond, ne cessant d’embrasser son ventre, à la naissance de ses poils pubiens, il tira sur le jeans d’Erwan pour le lui ôter. Ce dernier souleva ses hanches pour l’y aider. Une fois le vêtement entièrement enlever et jeter à travers la chambre, son partenaire vint lui embrasser l’intérieur des cuisses lui arrachant d’autres gémissements, de frustration cette fois. L’excitation était à son comble et son amant dut le comprendre car il ne tarda pas à libérer le membre durcie et suintant d’Erwan. Son boxer rejoignit bien vite son jeans sur le sol de la pièce.
Le jeune homme sentit un souffle chand sur son pénis en érection puis de petits baisers. Il gémit encore. Puis quand son Apollon le prit en bouche, ses râles furent si forts qu’il attrapa l’oreiller à côté de lui pour se le coller sur la tête et mordre dedans. Il ne vit pas son partenaire sourire de ce geste et continuer à le sucer avec vigueur, s’aidant de sa main droit pour prodiguer de longs va-et-vient sur le membre chaud d’Erwan. Il se sentit venir. Ses orteils se recroquevillèrent. Son bassin se souleva. Ses doigts se crispèrent. Il n’eut pas le temps de prévenir son partenaire qui reçu un giclée de sperme au fond de la gorge. Ce dernier ne sembla pas s’en formaliser et but avidement la liqueur laiteuse.
Erwan, toujours caché derrière son coussin, respirant difficilement, sentit qu’on le retournait sur le ventre. Il se laissa faire. De toute façon, il était trop tard pour faire marche arrière. Son Apollon lui embrassa le bas des reins puis les fesses. Erwan sentit la langue de son amant lécher son anus et il sursauta de surprise sous ce contact. Le blond s’arrêta le regardant et ne voyant aucune autre réaction de sa part, poursuivit. Erwan se sentit gêné de cette caresse mais ne protesta pas. La langue s’insinua en lui, faisant des va-et-vient dans son intimité. Elle fut vite rejointe par un long doigt fin. Erwan gémit. Jamais il ne se serrait attendu à un tel plaisir. Il n’avait jamais osé essayer lorsqu’il se masturbait en fantasmant sur un beau mec trouvait dans un magasine. Il avait eut trop peur. Peur de quoi ? Il ne le savait pas trop.
Un deuxième doigt s’infiltra en lui et avec lui la douleur survint. Erwan mordit dans l’oreiller qu’il n’avait pas lâché. Son partenaire lui prodigua mille et un baisers pour l’apaiser en entendant qu’il s’habitue à cette intrusion. Les va-et-vient reprirent jusqu’à la pénétration d’un troisième doigt. Erwan avait envie de hurler mais se retint, enfouissant davantage son visage dans l’oreiller qui était à présent humide de salive. Il se rappela les films pornographiques gays qu’il avait pu voir et se demanda pourquoi son amant avait décidé de le préparer avec trois doigts. Une fois la douleur moins forte, il se tourna vers ce dernier, un regard interrogateur sur le visage comme pour lui poser la question qui n’aurait osée franchir ses lèvres et ses yeux s’arrêtèrent sur la virilité de son Apollon, qui, Erwan ne savait ni comment ni quand, avait déjà ôté son pantalon et son sous-vêtement. Le jeune homme fut choqué de voir une telle démesure. Peut-être avait-il mal choisit son partenaire pour une première fois. Effectivement, trois doigts étaient nécessaires et peut-être que quatre n’auraient pas suffit. Erwan gémit d’appréhension et enfouit à nouveau sa tête dans le coussin alors que son anus le faisait encore souffrir.
Puis, il entendit comme le son d’un papier qu’on déchire. Son amant, toujours en lui, enroula un préservatif sur son érection de son autre main. Erwan comprit ce qu’il en était et se crispa à l’approche de la pénétration qui allait suivre. Le jeune blond sentit la pression sur ses doigts et s’allongea sur le dos d’Erwan pour lui embrasser la nuque.
« Détends-toi ! Ça va aller ! » lui susurra-t-il.
Erwan se détendit un peu, essayant d’oublier ce qui allait suivre. Les doigts se retirèrent et le bout du gland de son amant vint frôler son intimité pour ensuite le pénétrer doucement. La douleur coupa lui coupa le souffle.
« Détends-toi ! Respire profondément, ça ira mieux ! » entendit-il dans le creux de son oreille.
Erwan lui obéit et respira fort telle une femme enceinte pendant une contraction. Son amant ria doucement dans son cou. Le jeune homme devint rouge de honte mais cela lui fit oublier qu’il avait mal. Plus détendu, il sentit le membre de son partenaire s’enfonçait plus en avant dans ses entrailles avec une lenteur extrême. Erwan souffrait toujours mais s’habitua peu à peu à cette intrusion alors que de lents va-et-vient se faisaient en lui pendant que son Apollon continuait de l’embrasser dans le cou, sur la nuque et les épaules. Ses mouvements étaient lents, doux, tendres. Il semblait attentif aux moindres gestes de son amant.
Puis les va-et-vient s’accélérèrent. La douleur s’était atténuée et Erwan commençait à ressentir un certain plaisir. Son corps prit possession de lui et ses hanches bougèrent toutes seules pour venir s’empaler avec plus d’ardeur sur le pénis de son compagnon. Il sentit son propre membre durcir à nouveau. Face à cette réaction, l’Apollon se fit plus passionné. Il attrapa le sexe érigé d’Erwan et le branla au rythme de ses coups de butoir. Le jeune homme passa un bras derrière la tête de son amant qui continuait à l’embrasser dans le cou, comme pour le sentir plus en lui alors que des râles roques s’échappaient de ses fines lèvres mi-closes. Le plaisir le submergeait. Alors qu’il se sentit venir le rythme s’accéléra et ils jouirent ensemble.
Erwan sentit son amant retomber sur lui. Le poids de ce corps était terriblement lourd et chaud sur son dos mais Erwan apprécia ce contact. Il souriait et tourna la tête vers son bel amant pour réclamer un baiser. Ce dernier lui offrit sans rechigner. Ils restèrent ainsi un petit moment et son Apollon se retira en se releva. Il ôta le préservatif souillé et descendit du lit pour se diriger vers la salle de bain de la chambre dont la porte était ouverte. Erwan se retourna le suivant du regard. Dieu qu’il était beau ! Il entendit la chasse d’eau, puis l’eau couler dans le lavabo et s’endormit avant même que son amant n’est rejoint le lit. Ce dernier s’allongea auprès d’Erwan et l’enlaça. Il remonta les couvertures sur eux et plongea, lui aussi, dans un profond sommeil, le sourire aux lèvres.


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Une nuit de passion by LoalAnn est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à lespetiteshistoiresdeloalann.blogspot.com.

3 commentaires:

  1. Très bon début ;) !!

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  2. Je tiens à te féliciter pour cette nouvelle Yaoi qui a beaucoup de charme !! Les scènes intimes sont vraiment bien décrites, très tendres, avec des précisions émotionnelles très justes ! Un pur bonheur à lire ! Je l'ai dévorée d'une traite ! Les mouvements des corps, les appréhensions, les caresses et les sursauts étaient absolument délectables !!!
    Félicitations !

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  3. Magique je n'ai pas un autre mot à dire pour décrire cette nouvelle yaoi. Tu as vraiment un don pour l'écriture et je t'encourage à continuer. J'ai vraiment aimer et comme la dit Misaki-chan-842 je l'ai dévoré. Comme elle aussi je trouve que tu as très bien détailler les émotions, les scènes. Nan sérieusement bravo pour cette histoire. J'ai vraiment aimer, pour l'a peine t'as plein de coeurs.

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