jeudi 25 mars 2010

Hey, babe ! (Fiction Yaoi) - Chapitre 05


Mot de l’auteur : Voilà enfin le dernier chapitre de cette histoire très mélancolique. Je m’excuse de vous avoir fait autant attendre. J’espère que vous ne serez pas déçus et j’attends vos commentaires avec impatience.

« Je vais aller prendre une douche moi aussi, » dit-il en se relevant.
Ces paroles me ramènent au présent. Je le regarde s’éloigner et disparaître dans la salle de bain. Un frisson me parcourt alors le corps. Le froid s’empare de moi. Un vide immense m’envahit. Je le sais qu’à quelques mètres, pourtant, lorsqu’il s’est levé, c’était comme si on m’arracher un morceau de mon être. J’ai tellement envie de croire en lui, en ces mots qu’il ne cesse de me répéter. J’ai envie qu’il me prenne dans ses bras, me protège de mes erreurs passées, me console de ce chagrin immense qui m’emprisonne. Pourtant, je sais pertinemment que s’il venait à m’enlacer, j’aurai l’impression d’étouffer, de suffoquer. Quels sont donc ses sentiments versatiles qui m’accaparent ce soir ? Il me touche, et j’ai envie qu’il s’en aille, il s’éloigne, et le besoin qu’il m’étreigne se fait sentir. Je ne me supporte plus. Comment le fait-il, lui ? M’aime-t-il vraiment comme il le prétend ? Serais-je un jour capable de lui rendre cet égard ?
Le temps s’écoule, et le froid est toujours là, s’insinuant en moi comme un mal qui me ronge, jusqu’à ce que cela en devienne douloureux. Je ne tolère plus cette froideur qui m’absorbe. Je me lève et vais le rejoindre. Il ne m’entend pas entrer dans la salle d’eau. Je me débarrasse de la serviette qui m’habille, la laissant tomber sur le sol. Je me glisse sous la douche et l’enlace par derrière comme il l’avait fait avec moi un moment plus tôt. Il ne sursaute pas, mais je peux deviner qu’il sourit. Son corps est encore recouvert de savon, rendant sa peau douce et glissante. Je caresse son torse puissant et embrasse sa nuque.
« Maintenant, c’est toi qui vient m’empêcher de prendre ma douche tranquille, » dit-il, taquin.
« Enlace-moi ! Fais-moi oublier ! Aime-moi ! » le supplie-je mentalement. Mais les mots refusent de quitter ma bouche. Tout ce que je peux dire c’est : « J’ai envie de toi, » faisant fi de sa remarque.
Il se tourne vers moi. Il prend mon visage en coupe entre ses mains et plante son regard dans le mien. Je ne quitte pas ses prunelles des miennes. Je n’arrive toujours pas à atteindre ses pensées. Je n’ai jamais su. Il sourit et vient m’embrasser gentiment. Il a toujours cette tendresse pour moi, comme la première fois, une tendresse que personne avant lui n’avait eu pour une personne telle que moi, cette tendresse qui me fait penser que peut-être, l’amour existe encore, même pour quelqu’un comme moi.
Il quitte mes lèvres, et nous nous observons encore. Je crois pouvoir deviner comme une hésitation émanant de son regard. Il veut me dire quelque chose, ou peut-être commence-t-il à avoir des doutes sur nous. Cette idée me transperce les entrailles telles une lame froide. S’il venait à me quitter, je crois que je ne pourrai le supporter. Il est la dernière chose qui me permet encore de me raccrocher à la vie. Je ne suis pas suicidaire et, pourtant, j’ai le sentiment que mon âme quitterait instantanément mon corps s’il n’était plus auprès de moi.
La peur m’envahit. Les larmes viennent envahir mes paupières. J’appui ma tête contre son torse puissant. Je l’enlace de mes bras frêles. Non, je ne supporterai pas qu’il me quitte. J’ai eu beau me protéger, tenter de ne pas m’attacher à lui, je n’ai pas réussi. Il est devenu ma lumière, mon salut. J’ai besoin de lui. Je ne peux plus vivre sans lui à présent.
« Fais-moi l’amour, » dis-je pour ne pas dire ces autres mots que je n’ai jamais su prononcer.
Il ne sourit pas. Je ne vois pas son visage, mais je sais qu’il ne sourit pas. Il se passe quelque chose. J’ignore de quoi il s’agit, mais la peur est de plus en plus violente.
« Je t’en pris ne me quitte pas, » ai-je envie de le supplier encore.
Nous restons ainsi enlacés un moment. Le silence nous entourant n’est percé que par le bruit de l’eau tombant sur nos corps nus. Pourquoi ne bouge-t-il pas ? Pourquoi ne me transmet-il pas sa chaleur ? Puis, il brise enfin ce silence qui me paraît une éternité.
« Non, toi, fais-moi l’amour. »
Mes yeux s’écarquillent de surprise. Ai-je bien entendu ? Je m’écarte de lui et plante mon regard dans le sien. Je crois que c’est la première fois que j’arrive à le lire. Il se mord la lèvre inférieure et me regarde de toute sa dignité d’homme. Il est plus grand que moi, plus fort. Et je peux lire dans ses yeux suppliants : « Enlace-moi ! Fais-moi oublier ! Aime-moi ! » Je panique. En suis-je capable ?
« Tu-tu es sérieux ? » bégaie-je.
Il hoche la tête pour me répondre.
« Mais, c’est… c’est toujours toi qui… »
Je suis incapable de finir ma phrase. Aucun homme ne m’avait laissé le prendre auparavant. Et j’ai l’intime conviction, qu’aucun homme ne l’avait pris non plus. Il venait de nous proposer une première fois. Je n’aurais jamais cru avoir encore une première fois, une première fois à donner à quelqu’un. Ce serait notre première fois. Cette idée me réchauffe le cœur.
Mais, elle me terrifie également. Pourrai-je en assumer le rôle ? Suis-je la bonne personne pour une première expérience ? Pourtant, je ne peux pas le lui refuser. Nous nous observons encore un instant, silencieux. Je crois qu’il essaye d’évaluer ma détermination, et peut-être essaye-je de faire de même. Mais nos regards se changent vite en passion et tendresse. Je l’embrasse. Je tente de lui transmettre toute la douceur dont il a pu faire preuve à mon égard. J’ai envie de lui. Peu importe que je le prenne ou que ce soit lui, j’ai envie de lui, de sentir sa chaleur contre mon corps.
Alors, lentement, je l’oblige à se retourner en faisant pivoter ses hanches. Je l’embrasse dans le cou puis laisse glisser mes lèvres sur son omoplate. Ma bouche et ma langue le caresse, descendant dans le creux de ses reins. Je m’accroupis derrière lui. J’embrasse ses fesses musclées. Elles me paraissent si savoureuses que j’ai envie de les mordre. Je ne le fais pas. Je veux qu’il ressente cette tendresse dont il a si souvent fait preuve, cette tendresse qui ressemble tellement à de l’amour.
J’insinue donc ma langue entre la raie de son postérieur, cherchant son intimité. Je la trouve. Je la caresse de l’index. Lui, il ne dit rien, ne pousse pas même un gémissement. Cependant, j’entends sa respiration se faire difficile. Je n’ai aucun mal à imaginer que son cœur bat la chamade alors que je cajole à présent son anus de ma langue. Je l’humecte. Puis, je le pénètre enfin de ma langue et il pousse un premier gémissement. J’ignore s’il s’agit de plaisir ou de géhenne. Je m’inquiète.
« Ça va ? »
Je le regarde. Il a le visage et le haut de son corps collés contre la paroi de la douche. Il se mort encore la lèvre inférieure et me répond d’un signe de tête par l’affirmative. Mais c’est le mouvement de son corps qui me donne une meilleure réponse. Il se cambre un peu plus comme pour me dire « vas-y, continue et surtout ne t’arrête pas ». Je semble lui donner plus de plaisir par cette simple caresse que je n’en ai jamais eu tandis qu’on me l’a prodigué.
Je continue alors de caresser son intimité de ma langue. L’eau glisse sur sa peau, jusqu’à ma bouche, si bien que l’endroit que je caresse se fait de plus en plus humide. Je ne sais pas s’il s’agit de l’eau, de ma salive ou de sa propre transpiration qui s’écoule sur cette partie si précieuse de son anatomie. Mais peu importe. Je le pénètre encore et un nouveau gémissement vient percuter les parois de la douche. Je continue. Rien n’est plus jouissif pour moi que ses bruits qui s’échappent de ses lèvres et qu’il tente désespérément de contenir. Je suis tellement excité que j’aurai envie de le prendre sans attendre. Cependant, je sais qu’il n’est pas prêt et que ses râles se termineraient vite en cris de douleur si je le faisais. Je m’abstiens donc et poursuis mes caresses lascives.
J’attrape une bouteille de gel lubrifiant restée dans la douche. Il aime me prendre en ce lieu humide. Je ne devrais plus avoir besoin de ce genre de produit, mais il continue d’en acheter parce qu’il fait toujours attention à ce que jamais, je ne ressente de douleur lorsqu’il me fait l’amour. Cette fois-ci, c’est mon tour. Je sais que de toute façon il aura mal, mais je ne peux que le préparer au mieux à ma venue. Je fais donc couler le gel entre ses fesses. Il frissonne au contact du liquide froid. Je ne peux m’empêcher de sourire. Je caresse son anus de mon doigt.
Sans cesser ma cajolerie, je me relève lentement en embrassant la chute de ses reins, puis son dos jusqu’à son cou. Il tourne la tête vers moi et m’attends. Je l’embrasse. Il passe une main derrière ma tête, cherchant à approfondir notre baiser. Il gémit entre mes lèvres lorsque je le pénètre de mon doigt. Je le sens se resserrer autour de moi. Il est étroit, bien plus que ce que j’aurai pu penser. Je quitte ses lèvres et embrasse sa mâchoire et son cou de petits et doux baisers tandis que je fais des va-et-vient en lui. Je joue sur les parois de son rectum, tentant de l’élargir au mieux. J’envie de chatouille sa prostate est plus forte que moi. Je m’exécute et il pousse un râle de surprise et de plaisir. Je peux deviner que cette simple caresse achève de le mettre en érection.
Poursuivant sa préparation, je me saisis de son pénis et commence à le branler doucement. Sa respiration se fait de plus en plus haletante. Il se décontracte peu à peu et je tente d’insérer un autre doigt glissant en lui. Il pousse un nouveau râle qu’il tente de dissimuler en se mordant la lèvre. La tension autour de mes doigts est plus forte. Je m’inquiète.
« Ça va ? »
Il me répond d’un hochement de tête mais je devine qu’il souffre. J’embrasse sa nuque pour le rassurer et le clamer. J’ai l’intime conviction que peu importe la douleur, il la supportera et ira jusqu’au bout. En revanche, je suis de moins en moins sûr de moi. Je ne veux pas lui infliger de peine, je ne veux pas qu’il souffre. Pourtant, je ne peux pas le décevoir. Alors, je continue à le préparer à ma venue du mieux que je peux.
Je peux sentir qu’il commence déjà à accepter ma présence. Je poursuis toutefois en espérant que cette longue préparation lui évitera une trop grande douleur. Mais, il ne semble pas être de mon avis. Il s’impatiente et se saisit de mon membre. Il me caresse et comme toujours, mon corps lui obéit. Cependant, je n’ai pas l’impression d’être l’esclave de mon corps à cet instant. Peut-être est-ce parce que je suis trop concentré sur les besoins du sien.
« Prends-moi ! » me supplie-t-il.
Je ne peux qu’accéder à sa requête. Je retire mes doigts et attrape un préservatif. Je le déroule sur ma verge en érection. Je me saisis de la bouteille de lubrifiant et applique une bonne quantité de gel sur mon membre et sur son anus. J’approche mon gland de son intimité. Je frémis, et lui aussi. Je ne sais pas si c’est d’impatience ou d’appréhension, que ce soit pour lui ou pour moi. Je le caresse de mon phallus, et le pénètre en douceur. Il pousse un cri de douleur. Ses muscles se resserrent autour de moi, tentant de m’expulser. J’ai envie de le laisser faire alors que les larmes me montent aux yeux de lui infliger une telle douleur. Il doit deviner mes pensées.
« Continue, » m’enjoigne-t-il.
 Je n’ose pas protester. J’attends encore afin qu’il s’habitue à ma présence. Puis, avec une extrême lenteur, je m’enfonce en lui entièrement. Il cri encore et se mord le bras posé sous sa tête pour faire taire sa douleur. Je l’embrasse avec douceur et tendresse.
« Respire ! Respire lentement, » murmure-je à son oreille.
Il m’écoute. Nous restons un moment ainsi, moi n’initiant aucun mouvement, et lui se resserrant autour de moi à m’en faire mal. Mais je tais ma propre géhenne. Tout ce qui m’importe, c’est lui. Je l’embrasse dans le cou, sur la mâchoire et la nuque, les épaules. Je peux voir des larmes se dessiner au coin de ses yeux. Mon cœur se déchire à cette vue. Malgré tout ce que j’ai pu traverser, je ne supporte pas de le voir ainsi, pas lui. Je laisse mes mains se perdre avec tendresse sur sa peau encore savonneuse. Peu à peu, je le sens relâcher la pression, mais je n’ose toujours pas esquisser un mouvement. Je n’en ai pas le courage. J’attends son signal, et il ne tarde pas à me le donner.
« Vas-y ! Bouge, » dit-il de sa voix roque.
« Tu es sûr ?
Oui, vas-y. »
Avec une lenteur sans nom, je commence à me retirer, puis, entre à nouveau. Je sais qu’il souffre encore. Mais il tourne la tête vers moi et attend que je l’embrasse à nouveau. Je réponds à sa requête silencieuse d’un doux baiser. Lascivement, j’initie de calme va-et-vient en lui tout en l’embrassant. La pression autour de mon phallus s’amoindrit encore. J’en profite pour reprendre son pénis dans une main et le branler à nouveau. Il gémit contre mes lèvres, et je ne peux m’empêcher de sourire, heureux de constater qu’il éprouve un peu de plaisir. Je n’accélère pas pour autant.
Pourtant, il commence déjà à me donner des coups de hanches pour m’initier à un mouvement plus rapide. Ce qu’il veut, il l’a. Aujourd’hui, je vais lui donner tout ce qu’il désire. Je le pénètre donc avec plus de ferveur, et il ne peut s’empêcher de gémir à chacun de mes coups de butoir. Je sens son suc commencer à dégouliner sur mes doigts le caressant. Ses râles se font de plus en plus forts et je gémis moi aussi, sentant ma délivrance proche. Je l’embrasse encore. Je ne pourrais bientôt plus tenir. Mais, je ne veux pas oublier son plaisir au bénéfice du mien. J’accélère mes mouvements autour de sa verge suintante. Toute appréhension nous a quittés depuis un petit moment déjà. Il ne reste que la passion et la tendresse que nous avons l’un pour l’autre.
Cependant, malgré mon désir de le combler avant moi, je sens que je ne peux en supporter d’avantage. Je l’embrasse avec plus d’ardeur, et il me répond avec tout autant de puissance. Il pousse un dernier râle contre ma bouche alors qu’il jouie dans ma main. Je sens son emprise se resserrer autour de moi et explose à mon tour. J’ai l’impression que tout mon être s’éparpille joyeusement alors que je jouis. Des mots venus de nulle part s’échappent de mes lèvres en cet instant d’extase intense.
« Je t’aime, » murmure-je.
Je m’affale contre son épaule. J’essaye de reprendre mon souffle, et je ne réalise pas encore ce que je viens de faire. Lui, en revanche, a bien entendu mes paroles. Il s’est figé. Inconscient, je relève la tête et cherche ses lèvres. Je les trouve, les embrasse avec toute cette joie et ce nouveau sentiment qui m’accapare. Il ne répond pas à mon baiser. Je m’inquiète.
« Ça va pas ? » demande-je.
« Tu as dit quoi ?
Je t’ai demandé si ça allait.
Non, avant ça. Quand tu as joui. »
J’essaye de comprendre de quoi il parle, mais je ne m’en souviens déjà plus. Qu’ai-je fait ? Qu’ai-je dit ? Aurai-je eu un mot malencontreux ?
« Qu’est-ce… Qu’est-ce que j’ai dit ? » bégaye-je, inquiet.
« Tu m’as dit que tu m’aimais. J’ai pas rêvé ? »
Lui aussi paraît inquiet. Oui, je l’ai dit. Maintenant, je m’en souviens. Je l’ai dit et je ne le regrette pas. Je fixe mon regard dans le sien. Dans ses yeux, semble se mêler appréhension et joie. J’ai l’impression qu’il ne sait quel sentiment choisir. Je souris de cette réaction pourtant adéquate compte tenu de notre relation. Je l’embrasse tendrement. Il reste toujours impassible, sous le choc de mes paroles.
« Je l’ai dit, » murmure-je. « Et je te le répète : Je t’aime.
Vraiment ?
- Tu crois que je te mentirai ?
 - Non, mais… je croyais que tu ne le dirais jamais. »
Je quitte son intimité et l’oblige à se tourner vers moi. Je l’enlace avec cette nouvelle force qui m’envahit à présent. Cette force, c’est à lui que je la dois. Il a su me donner plus que quiconque aurait pu le faire. Il m’a appris la véritable signification de ces mots qui me faisaient tant souffrir, leur importance pour qu’enfin, je puisse les prononcer à mon tour. Et ces mots ne me font plus peur alors qu’il me les murmure encore une fois.
« Je t’aime babe. »

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Basé(e) sur une oeuvre à lespetiteshistoiresdeloalann.blogspot.com.

42 commentaires:

  1. Le petit ami de Kiian est malin. Lui proposer de prendre la place du dominant l'oblige à sortir de sa passivité et je ne parle pas que de passivité sexuelle. Il lui apprend ainsi à reprendre confiance en lui et à se décentrer de ses problèmes. C'est peut-être le commencement de sa guérison.
    Merci pour cette jolie histoire.

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  2. Je suis contente que mon message soit passé. C'est exactement ce que je voulais dire. Que le simple fait d'inverser les rôles était le seul moyen pour lui permettre de guérir et de s'avouer ses sentiments.
    En tout cas, merci pour ton commentaire Ayase et ravie de te revoir.

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  3. je vais faire court; tres bien comme histoire !!!

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  4. Pour être court, c"est court... Et je commençais à désespérer. Seule Ayase m'a laissé un commentaire.

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  5. J'ai vraiment aimer cette histoire à la fois pleine de tendresse mais aussi de tristesse .
    Elle est aussi plus poussé au niveau de la réflexion ,des divers sentiments qui l'anime et de sa guérison(que je trouve très réaliste mais qui est je pense pour lui la seul solution de sortir de sa coquille). j'aime aussi les happy end donc j'adore et ne désespère pas tes histoires sont excellente ^^

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  6. Merci. Ca c'est ce qu'on appelle un commentaire. Et, concernant la réflexion autour des sentiments, c'était bel et bien ma démarche. Et je suis contente d'avoir réussi. Et concernant ça guérison, je ne sais pas si elle est réaliste ou pas, c'est juste qu'il me semblait qu'inverser les rôles était le meilleur moyen pour Killian d'arrêter d'être une victime. Enfin, merci beaucoup pour ton commentaire.

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  7. Bravo une nouvelle fois pour cette histoire, toute en finesse et en délicatesse. J'attends la suivante avec impatience !
    Kochka94

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  8. Merci beaucoup pour ton commentaire et bienvenu sur mon blog Kochka94. Pour la prochaine histoire, je pense qu'il va falloir être patient. J'ai un mémoire de stage à faire et du boulot donc, je n'aurai pas le temps d'écrire avant cet été. Désolé.

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  9. j'ai beaucoup aimé cette histoire comme les autres que tu as écris d'ailleurs. Bravo et excuses-moi pour le retard de mon comm alors que j'ai lu ta fic il y a un moment.
    A bientôt pour une nouvelle histoire ?

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  10. Merci Jojotte pour ton commentaire. Et je suis contente que mon histoire te plaise. J'espère moi aussi te revoir bientôt. Mais comme je l'ai déjà écrit, ce ne sera pas pour tout de suite. Désolé

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  11. tres jolie histoire comme d'habitude tu a beucoup de talent vraiment tes histoire sont a la foi toute en finesse et violente triste et joyeus en un mot merveilleuse en esperant bientot continuer a te lire ...

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  12. Que de compliments! Encore! Encore! De tels messages font chaud au cœur.
    Et je serais disponible dans un mois environ, donc vous me lirez bientôt

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  13. C'est très bien écris, et c'est très beau, mais euh... J'ai rien compris, qui est qui?

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  14. Ben, il y a le narrateur et son amant. Je ne vois pas trop où il peut y avoir confusion. Je ne sais pas, soit plus précis(e) dans ce que tu n'as pas compris.
    En tout cas, merci du compliment.

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  15. salut^^
    c'est la première fic que je lis de toi et j'aime plutôt bien. J'ai été un peu surprise par le happy end, avec le ton de la fiction, je pensais vraiment que ça finirait mal, mais après tout, j'aime bien cette fin, elle donne un côté optimiste à la chose.
    Mais je trouve que le fait de n'avoir qu'un narrateur qui passe sur pas mal de souvenirs assez rapidement embrouille un peu, et surtout met une certaine distance avec le lecteur: ce qu'il lit s'est déjà produit, et les seules scènes auxquelles on "assiste" sont celles avec son actuel petit ami. D'un autre côté, la distance ajoute à l'intonation dramatique je trouve.
    Désolé, j'ai tendance à faire des romans dans mes commentaires... -_-''
    Sinon, bonne écriture, agréable à lire, et il n'y a pas trop de fautes d'orthographes.
    Ah, juste autre chose aussi (et non pas encore fini) je trouve que l'avancée de l'histoire est un peu trop rapide. Tu aurais put par exemple t'attarder sur ses parents et sa relation avec eux, s'il a revu le premier mec (me souviens plus de son nom :s) avec qui il a couché etc... ce sont des petits détails qui donnent plus de profondeur.
    redésolée, ça fait beaucoup de critiques... (qui ne veulent pas dire que je fais mieux.)

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  16. Vas pas t'excuser de me laisser un long commentaire. Et puis, je n'ai rien contre les critiques constructives.
    Donc merci pour avoir pris le temps de me lire et de m'écrire. Et à bientôt, j'espère.

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  17. Je n'ai qu'un seul mot à dire et je m'en excuse mais : "Putain" ! Tu écris tellement bien, et tu décris superbement les sentiments des personnages. Contrairement à ce qui a été dit, je trouve que le fait de passer comme ça sur ses souvenirs... je n'arrive pas à expliquer mais disons que ça sonne un plus à l'histoire ! Je n'ai pas lu d'histoires yaoi comme celle-ci et franchement j'ai adoré ! Le côté dramatique et mélancolique n'aurait pas pu être mieux développé je pense ! Encore bravo (mdr) je crois que je vais aller lire une autre de tes hitoires.. Sûrement "Basketteurs" mais bon quand elle sera finie, je préfère :) Bisous Kaori et surtout ne t'arrête pas d'écrire ! ^___^

    Ps : ta façon d'écrire rend la mienne médiocre :'( mdr...

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  18. Merci pour ton enthousiasme et pour tes compliments, j'en ai les larmes aux yeux.
    Ensuite, c'est vrai que pour cette fiction, j'ai particulièrement insisté sur les sentiments du personnage principal mais faut dire que (sans me venter) c'est un peu mon point fort.
    Quant à tes fictions, on a tous des manières d'écrire différentes. Je suis sûre que tu dois aussi avoir un point fort pour écrire.
    Enfin, ne va pas lire Basketteurs. Il y a peu de change que je la finisse.
    J'ai pas d'inspiration en ce moment et depuis un moment, donc je suis en pose pour une durée indéterminée.
    Donc merci pour tout et je suis super contente que mes fictions te plaisent.

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  19. coucou , c'est la première fois que je viens sur ton blog et je trouve ta fiction vraiment bien écrite ! On ressent les sentiments des personnages , surtout du personnage principal , c'est comme si on assistait à sa tristesse ; par moment j'avais envie de lui dire " hey ! mais pourquoi tu te laisses aller comme ça , reprends-toi !" xD et puis ta fiction donne un aspect optimiste avec la fin qui nous montres que même avec tout ce qu'il a dû subir , kilian réussit enfin à être heureux :) courage pour la suite , hâte de lire tes autres fics !

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  20. Merci pour m'avoir lue et je suis contente que cela t'es plu.

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  21. Quand ils sont sous la douche "Nous restons ainsi enlacer un moment." enlacés

    Sinon j'aime beaucoup k'intelligence de l'histoire et l'idée est originale, de flash back pour expliquer son histoire et en plus ça te permet de bons lemons ce qui n'est pas pour me déplaire ^^je pense quand même que tu aurais pu prendre plus de temps pour qu'on en apprenne plus sur le petit ami de Kilian qui a l'air d'avoir un caractère interessant. Je me doute que cest un choix de nous laisser dans le vague mais comme toute l'histoire a déjà des contours flous si tu vois ce que je veux dire je pense que ça aurait été bien qu'il y ait quelque chose de net.
    Mais ça m'a beaucoup plu et l'idée d'inverser les rôles est maligne

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  22. Merci beaucoup pour ton aide et ton avis avisé. Comme je l'ai déjà dit, cette fiction a été difficile à écrire à cause de l'intensité et la noirceur des sentiments. C'est vrai que je n'avais pas vraiment envie de m'y attarder plus que nécessaire et je dirai aussi que ce qui m'importait, c'était de décrire les sentiments de Kilian.
    Quant à l'inversion des rôles, j'ai découvert au court de mes recherches que les homosexuels ne se tenaient pas forcément à un rôle, comme je pouvais le penser. Donc je tenais à décrire cette inversion, même si en réalité, je ne pense pas qu'elle s'applique seulement dans ces conditions.
    J'espère que je suis claire. En tout cas, merci pour tout.

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  23. J'arrive très très en retard, mais bon je n'ai découvert ton site que récement ^^
    Même si je sais que tu es une partisante du happy end, j'ai vraiment eu peur en voyant l'état psychologique de Kilian! Heureusement pour moi la fin est très clair (enfin je trouve) et je l'ai adoré!
    Ton style d'écriture est fluide et agréable à lire, et après avoir lu tes autres fics, je me demande comment tu fais pour avour autant d'inspiration *-*
    Trève de bavardage, j'éspère que tu vas continuer à écrire des fictions et encore félicitation! :D
    Bye!

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  24. Ben, justement, l'inspiration, elle n'est plus vraiment là. C'est pour ça que ça fait un moment que je n'ai pas écris. Mais sinon, j'ai puisé dans des textes que j'ai lu, des films ou des séries. A chaque fois, je vois une scène, je me dis, qu'est-ce que ça donnerait si il se passait ça. Et voilà...
    En tout cas, merci beaucoup pour tous ces compliments. Ça fait toujours plaisir, même avec du retard.

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  25. Super fictions, personnages très attachants, alors que dire de plus que merci et bonne continuation !!! ;-)

    ... Petite faute rhétorique : géhenne NON !! Ça s'écrit gêne ^^

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  26. Je viens de finir ta fic et j'ai adoré!! Je suis bien contente d'avoir découvert ton site et je vais de suite lire une deuxième fic!! merci pour cette histoire

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  27. Merci beaucoup et bienvenue dans mon antre. Une fois que tu y as mis les pieds, tu ne peux plus en sortir. AH ! AH ! AH ! (C'est rien j'ai pété une durit)

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  28. J'ai adoré !!!! *bave* la fin je la trouve super mimi *w* !!!

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  29. Bonsoir ! (Ouais je lis des fictions avant de dormir, bonjour les rêves. Bref ! XD)

    Je dois avouer que je suis pas fan des fictions à chapitres. Mais là, une fois le premier chapitre entamé, j'ai dévoré la suite (Oui bon moi et le yaoi c'est une grande histoire d'amour). Le style est très fluide, le vocabulaire est riche. J'ai été particulièrement étonnée de voir autant de Subjonctif, tout temps confondu, dans ton écrit. Enfin, ça c'est un détail. Il y a peu de fautes mais ça, franchement, qui n'en fait jamais ?

    Pour passer à l'histoire maintenant, il est vrai que je m'attendais à un peu plus de détail concernant Olivier puis concernant les parents. Mais j'ai bien compris que la fic est axée sur les sentiments qui sont au passage parfaitement décrit - Je devrais prendre de notes moi. - Et franchement, vu la qualité de ce qui est rapporté, les détails passent limite inaperçu.

    Ta fic a eu un impact sur moi, j'ai déposé un com, chose que je fais quasi jamais, parce que tu le mérites et ce serai avec joie que je lirais les autres. En tout cas, tu m'as donné envie de publier les miennes, même si je pense qu'elles ne sont pas vraiment à la hauteur.

    Ah et. Casse la gueule de Steve pour moi, tu veux :)
    Amicalement, Namiya.

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  30. Bonjour, merci pour ce commentaire.
    On élabore rarement autant lorsque l'on me fait de compliments, on peut dire que ça fait chaud au coeur.
    Je vois que tu as compris mon style, qui est basé plus sur les sentiments que sur l'histoire en elle-même. Tu trouveras le même style dans toutes mes fictions.
    Sinon, pour cette histoire de subjonctif, il est tellement peu utilisé que ça fini par choquer tout le monde. Mais je ne vais pas réécrire toutes mes fictions pour autant.
    Quant à tes propres fictions, vu que je n'écris plus depuis un moment mais que la fréquentation ne fait qu'augmenter, j'envisager de proposer à des auteurs de publiés sur mon blog. Il y aurait bien sûr quelques conditions. Donc si ça t'intéresse, tu peux m'envoyer un mail sur cette page http://lespetiteshistoiresdeloalann.blogspot.fr/2011/11/contact.html
    En tout les cas, merci beaucoup pour ton commentaire et j'espère que mes autres fictions te plairont tout autant. J'espère aussi à bientôt.

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  31. Je préfère toujours faire un commentaire constructif car ça aide toujours les auteurs, enfin c'est ce que je pense. Mais si ça t'as fais plaisir, tant mieux, c'est ça le principal !

    Pour mes fics faut que j'en recopie la plupart sur pc parce que je suis plus branché cahier (j'écris beaucoup et pas que devant le pc mais je prend note des que je reviendrais chez moi.

    Pour dissiper tout malentendu, je ne te demandais pas de réécrire tes fics, je n'en ai pas la prétention, crois moi xD Franchement, ça choque pas plus que ça. Disons que c'est... Différent. De la bonne manière.

    Enfin voilà quoi ! Je reprendrais contact avec toi si tu veux quand je rentre. Après tout, on pourrait peut-être s'entendre entre auteures ;)
    Amicalement. Namiya.

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  32. J'ai étais toucher pars l'histoire. (en vue de mon vécus, j'ai était un peu à la place de Kilian.) Sa ma donc toucher au plus profond de mon être, je viens même à me demander si je devrais re-faire confiance. Merci, grâce à ta fiction, j'ai pus me remettre un tantinet en question.

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  33. J'ai pleuré devant ta fiction (je ne sais plus à quel passage, mais j'ai vraiment pleuré) car elle est juste trop belle. On a les sentiments de ton personnage et on a vraiment tous dans les moindres détaille se qui nous fait rentrer dans l'histoire plus facilement. La fin est sublime sa ma vraiment ému et je suis heureuse pour Kilian d'avoir enfin trouver l'amour, pendant un moment j'ai eu un doute je suis dit que si ça se trouve son nouvel amant aller être comme les autres, je me rongé l'esprit puis finalement... Tout finit bien et j'en suis soulagée (ouai j'étais vraiment à fond dans ton histoire) =D

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  34. J'ai adoré cette fiction, ça change de celle un peu trop "mignonne tout plein" ,on peut vraiment s'y associer.

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  35. Bonjour je viens de découvrir ton blog par hasard.

    Je n'ai que peu de choses à dire : tu m'as fait pleurer 'spèce d'auteur sadique Y.Y !!!!!
    Tu as écris une très belle histoire, ça m'a vraiment émue mais je dois bien avouer que j'ai été immensément soulagé en voyant que c'était un happy end (soutient que le club du happy end). J'avais vraiment peur que ça finisse mal lorsque j'ai lu tout ce que Killian avait vécu. Aucune déception en ce qui me concerne en lisant la fin ^^.
    Je trouve que tu as eu une excellente idée de "renverser" la situation entre les deux protagonistes pour exorciser les démons de ton personnage. Ton scénario était très bien mené, ton style d'écriture est très agréable. Tu utilises très bien le temps du récit, je n'ai vu que très peu de qwack et aucun n'a véritablement gêné ma lecture. A vrai dire, on est tellement dans le mental du personnage que peu importe les fautes que l'on peut croiser, tout ce qui compte c'est de savoir si Killian va oui ou non ré-apprendre à aimer.

    Félicitations d'avoir menée cette histoire aussi bien parce que ce n'était vraiment pas évident de rendre des sentiments aussi torturés ou même de raconter ces scènes de viol. Je dois avouer que je n'aurais probablement pas le courage de la lire une seconde fois parce que ça m'a vraiment "remué les tripes" comme le dit l'expression.

    Merci encore pour cette histoire et bon courage pour la suite.
    *retourne sur la page d'accueil lire autre chose*

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    1. Heureusement que tu n'avais pas grand chose à dire ;)
      Je te remercie pour ton message et je suis contente que cette fiction t'ai autant touché car elle m'a moi-même beaucoup bouleversée lorsque je l'ai écrite, comme j'ai du l'expliquer lors d'un "Mot de l'auteur". Elle m'a tellement bouleversée que je souffre de la page blanche depuis plus de 3 ans. Je pense que c'est ma meilleure fiction et j'y attache tellement d'importance que je n'arrive pas à écrire quelque chose de mieux ou de similaire.
      Ceci dit, si je la relisais, je me rendrais peut-être compte qu'elle n'est pas si bien que ça et ça me débloquerait. Qui sait?
      Et encore désolée pour les fautes d'orthographe, je me suis relue pourtant, mais c'est rarement suffisant.

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  36. Bonsoir LoalAnn,

    Si tu la relisais, tu te rendrais compte que c'est un crime d'avoir cessé d'écrire. cette histoire est magnifique. Comme le soleil qui ce jour nous réchauffe, malgré la température à zéro. Pour la rendre parfaite, il suffirait que tu y expliques aux lecteurs/trices ( nombreux), qui est son sauveur ? Voir comment l'a t'il connu, histoire de rebondir, et de faire d'un essais un roman??? Je sais que c'est une hérésie de faire un truc qui ressemble à essayer de " comprendre " le travail des artistes. Je suis juste une fanatique de lecture.Qui en veux toujours plus, pardon. Merci pour ce moment.

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  37. j'adore tes histoires, tu vas en faire une nouvelle ? si oui je l'attends avec impatience :-)

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