Le lendemain matin, aux premières lueurs du jour, Marc se leva. Il quitta le salon pour la cuisine et s’afféra à préparer du café. Il n’avait pas pu dormir de la nuit. Il était épuisé. Il espérait que Pierre ne tarderait pas trop à se lever et à partir. Ainsi, il pourrait prendre une bonne douche et se recoucher, souhaitant récupérer ses heures de sommeil perdues. Toutefois, il n’arrivait pas à passer outre les évènements de la veille. Comment était-il supposé réagir face à Pierre, à présent ? Devait-il l’amener voir un psychiatre ? Devait-il lui parler d’Eden ? Cependant, il avait le sentiment que cette dernière proposition n’était pas très intelligence. Cela faisait presque un mois qu’il connaissait le blond et il savait, par intuition, que ce dernier ne digérerait pas la nouvelle. Le conduire chez un psychiatre était sans doute la réaction la plus sensée. Mais de quel droit pouvait-il se permettre de faire une telle chose ? Pierre n’était pas de sa famille. Il était juste un homme qu’il avait rencontré peu de temps auparavant.
Perdu dans sa réflexion, Marc regardait le liquide noir couler dans la cafetière d’un air distrait, les mains appuyées sur le plan de travail. La machine à café fit un son aigu. Le trentenaire s’extirpa de ses pensées et se redressa. Il prit une tasse dans le placard au-dessus de sa tête et y versa la boisson chaude. Une fumée blanche s’échappait du récipient. Il resta ainsi à l’observer. Il était épuisé et n’arrivait pas à trouver une solution à son problème. Il entendit des pas dans le salon qui marchaient en direction de la cuisine. Lorsqu’il pu deviner la présence de Pierre derrière lui, il lui proposa une tasse de café, sans prendre la peine de se retourner.
« Je-je veux bien, » entendit-il son invité répondre qui s’asseyait à la table de la cuisine.
Marc sortit une autre tasse et y versa du café. Il se retourna enfin sur Pierre et posa la porcelaine devant lui. Puis, il s’écarta et alla s’appuyer contre le plan de travail. Il reprit sa propre tasse et but une gorgée de la boisson amère. Il scruta le blond pendant un moment. Certes, Marc espérait qu’il ne tarderait pas trop à partir, mais il n’avait pas l’intention de le chasser de chez lui. Au bout d’un moment, il se rendit compte que son invité regarder le bol qu’on venait de lui offrir, sans oser y toucher. Le brun ne savait pas trop comment réagir. Pourquoi Pierre était-il aussi statique ? À quoi pensait-il ? Il avait accepté le café, alors pourquoi ne pas le boire ? Cela avait-il un rapport avec Eden ?
« Tu veux du sucre ou du lait ? » lui demanda-t-il dans l’intention de l’amener à dévoiler ses pensées.
« Je veux bien du sucre. »
Marc se maudit mentalement. Pierre restait Pierre. Il n’y avait pas de justification pour le traiter comme une créature étrange. La seule raison pour laquelle son invité ne buvait pas la boisson qu’il lui avait servie était d’une banalité affligeante. Le brun s’en voulait de réagir aussi puérilement. Il n’y avait pas si longtemps, il n’aurait jamais paniqué devant le comportement de Pierre et son attitude face à la situation était ridicule. Après tout, son compagnon était malade. Il n’allait pas pour autant se transformer en un serial killer ou un monstre sortit d’un autre monde. Il restait l’homme maladivement timide que Marc connaissait et savoir qu’il avait une double personnalité dont il ignorait l’existence, n’allait rien changer à cela.
L’hôte secoua la tête et sourit de lui-même. Puis, il se retourna et sortit une boîte métallique d’un des placards, qu’il déposa à côté de Pierre. Ce dernier ouvrit la boîte et se servit de deux sucres qu’il plongea dans son café. Un silence pesant s’installa entre les deux hommes alors qu’ils buvaient leur tasse.
Pierre se sentait de plus en plus mal à l’aise sous le regard insistant de son ami. La manière qu’il avait de le considérer était différente. Peut-être est-ce dû à son refus d’entretenir une relation autre qu’amicale avec lui ? Mais pourtant, il avait l’impression que Marc ne le regardait plus comme quelqu’un qu’il connaissait mais comme une curiosité. Du moins, c’était le sentiment qu’il en avait. Ayant la sensation qu’il était trop tôt pour revenir sur les évènements de la veille, le blond décida qu’il serait préférable de s’éclipser et d’aborder le sujet lors d’une rencontre ultérieure.
« Je crois que… je ferais mieux d’y aller, » annonça-t-il alors en se levant, une fois son café terminé.
Marc continuait de le scruter sans un mot. Le blond se dirigea vers la porte de la cuisine et lança un dernier sourire timide à son hôte.
« On se voit demain au café ? » demanda-t-il, sans pour autant attendre une réponse.
« Je ne peux pas demain. J’ai une réunion avec les partenaires sociaux après la fermeture des bureaux. » Puis posant sa tasse, il poursuivit : « Je crois qu’on devrait arrêter de se voir pendant un petit moment. »
Pierre s’arrêta net, le dos tourné à son ami. Il sentit alors son cœur se déchiffrer sans qu’il ne puisse l’expliquer. Il baissa la tête accablé de tristesse à l’idée de ne plus jamais revoir son ami. Il avait envie de pleurer. Ses yeux s’embuèrent mais aucune larme ne coula. Il n’aurait jamais pensé que Marc réagirait ainsi. Était-ce là un ultimatum ? Devait-il choisir entre être son amant ou ne plus le revoir ? Allait-il perdre Marc comme il avait perdu Eden ? Allait-il vivre toute sa vie dans cette incommensurable solitude qui l’accompagnait depuis son enfance ?
Pierre n’avait jamais eu le don de se faire des amis. Depuis sa plus tendre enfance, il avait toujours évolué en marge des autres. Peut-être était-ce dû à sa timidité ou peut-être était-ce parce qu’il n’arrivait pas à s’attacher aux personnes qui l’entouraient ? Eden avait été son premier ami. Puis, il y avait eu Marc. Il ne s’était jamais senti aussi heureux que lorsqu’il passait du temps avec lui. Il se sentait de plus en plus à l’aise avec cet homme qui avait regardé au-delà de la carapace qu’il s’était forgé. Mais à cet instant, Pierre se sentait trahi. Leurs rapports se résumaient-ils donc à cela ? Le brun ne cherchait-il qu’un amant ? Préférait-il s’éloigner de lui plutôt que d’être son ami ?
« D’a-d’accord, » eut-il du mal à articuler.
Il ne pouvait qu’acquiescer. Il ne pouvait tout de même pas obliger Marc à continuer de le voir s’il n’en avait pas envie. Puis, aux vues des circonstances, Pierre pouvait comprendre que le brun ne voulût plus le revoir. De plus, ils ne se connaissaient pas depuis bien longtemps, et, de son point de vue, ils n’étaient que de simples amis. Alors pourquoi cela faisait-il aussi mal ? Pourquoi l’idée d’être à nouveau seul l’abattait-elle autant ? Pourquoi la pensée que ce fut Marc qui lui infligeait cette blessure était-elle aussi douloureuse ?
Pierre porta une main à sa poitrine douloureuse. Son ami fut surpris de sa réaction et s’approcha de lui. Marc l’obligeant à se retourner. Il scruta son visage fermé et douloureux. Il avait irrésistiblement envie de le toucher, de l’embrasser. Il ne pensait plus à Eden ou à la maladie de Pierre. Il avait juste envie de le prendre dans ses bras, de le consoler même s’il était responsable de sa peine. L’homme face à lui, lui apparaissait comme un enfant abandonné. Il semblait si fragile. Il était si beau.
Pierre détourna la tête refusant de faire face à cet homme qui ne souhaitait plus le voir. Il avait envie qu’il le prît dans ses bras. Il avait besoin de sentir la chaleur de son corps contre le sien. Il se sentait la nécessité d’être réconforté par son bourreau. Mais Marc semblait vouloir rester à bonne distance, et son chagrin ne faisait qu’accroître. Il se savait si ridicule. Son attitude était tellement puérile. Il resta un moment tentant de se reprendre. Puis, lorsqu’il se sentit prêt, il quitta l’appartement sans dire un mot sous le regard de Marc qui ne fit rien pour le retenir.
Une semaine passa sans que Pierre eût des nouvelles du jeune cadre. Peut-être par habitude ou peut-être dans l’espoir de le voir venir, il continua à aller au café où ils avaient l’habitude de se retrouver, tous les soirs, après le travail. Mais Marc ne se montra pas. Pierre se sentait de plus en plus seul. Il avait l’impression d’avoir été abandonné. Cette situation le faisait tellement souffrir qu’il ne dormait plus.
Aussi, il ne refusa pas l’invitation de Sophie à aller dîner chez elle. Il essaya d’oublier sa solitude dans les bras de la jeune femme met n’y parvint pas. Il n’eut même pas d’érection au moment de l’étreindre. Elle tenta de le rassurer, lui affirmant que ce n’était pas important, mais ses mots le blessèrent plus qu’autre chose. Il n’arrivait pas à se sortir Marc de la tête. Il la quitta donc, lui avouant qu’il préférait en rester là. Elle lui en voulut d’agir ainsi et ne lui adressa plus la parole. L’ambiance de travail s’en trouva assombrie. Pierre qui aimait tant son travail, n’avait plus envie d’y aller, d’autant plus que tous ses collègues avaient pris le parti de la jeune femme. Il se sentait exclu, isolé.
Quelques jours plus tard, son cœur manqua un battement lorsqu’il quittât son travail et qu’il vît Marc l’attendre. Il avait envie de se jeter dans ses bras, de le supplier de ne plus jamais le quitter. Au lieu de cela, il resta tétanisé sur place. Le jeune cadre s’approcha de lui.
« Tu as le temps d’aller boire un café ? » fit-il.
Pierre acquiesça. L’homme brun se détourna et se dirigea vers leur lieu de rendez-vous habituel. L’employé de banque le suivit en silence. Ils s’installèrent à une table et commandèrent leur boisson.
« Alors ? Qu’est-ce que tu deviens ? » demanda Marc.
« Je… Rien. »
Le trentenaire brun sourit. Pierre n’avait pas changé. Il était toujours aussi timide, toujours aussi peu sûr de lui. Il lui avait tellement manqué. Depuis le dimanche où le blond était parti de chez lui, Marc n’avait cessé de penser à lui. Il n’avait cependant pas trouvé de solution à son problème. Mais il lui manquait tellement. Il n’arrivait pas à l’oublier. Aussi, en conclut-il qu’il ne pouvait pas se passer de lui. Il l’aimait, et même si leur relation ne devait être qu’amicale, il ne pourrait faire disparaître Pierre de sa vie. C’était inconcevable. Il tairait ses sentiments, prendrait ses distances. Cependant, il resterait son ami.
« Écoute, Pierre. Je suis désolé d’avoir disparut comme ça, mais j’avais besoin de réfléchir. J’ai beaucoup pensé à toi et si tu veux qu’on continue à se voir en tant qu’amis, ça me ferait très plaisir. Qu’est-ce que tu en dis ? »
Le cœur du guichetier fit un bon de joie dans sa poitrine. Marc ne voulait pas couper tout lien avec lui. Il serait plus que ravie d’être son ami. C’était ce qu’il souhaitait lui aussi. Tout pourrait redevenir comme auparavant. Le bonheur qu’il ressentait à cet instant, illumina son visage. Il oubliait tout ce qu’il s’était passé. Il faisait fi de l’ambiance désagréable qui régnait à la banque. Plus rien n’avait d’importance. Il souriait.
« Bien sûr. Je-j’en serais très heureux. »
Marc répondit d’un sourire chaleureux. Ils discutèrent de leur vie respective. Pierre ne mentionna, cependant, pas l’incident avec Sophie ou les problèmes qu’il rencontrait au travail depuis lors. Ils plaisantèrent et rirent de bon cœur. Tout était parfait.
Durant les semaines qui suivirent, ils continuèrent à se retrouver au même café. Peu à peu, leurs rencontres se firent moins fréquentes. Toutefois, ils s’entendaient toujours aussi bien. Mais leurs rapports avaient changé. Marc considérait Pierre comme un ami à présent. Il l’invitait régulièrement à se joindre à lui lorsqu’il devait retrouver d’autres amis pour boire un verre. Cependant, la timidité du trentenaire blond l’empêchait de se sentir à l’aise lorsqu’il y avait d’autres personnes. Le temps passa, et Pierre sembla se laisser envahir par la chaleur de cette nouvelle amitié. Il commença à s’ouvrir aux personnes que Marc lui présenter. Il restait discret mais avait plus de facilité à discuter avec quelqu’un d’autre que son ami.
Cette nouvelle relation le changea un peu. Pierre prit la décision de s’expliquer avec Sophie et de lui faire des excuses pour son comportement malencontreux. Cette dernière finit par se radoucir et la situation à la banque s’améliora. Le guichetier se sentait enfin bien. Il était toujours aussi peu confiant en lui-même mais s’ouvrait plus aisément aux autres. Et tout cela était possible grâce à cette amitié qu’il entretenait avec Marc. Toutefois, quelque chose le chagrinait à ce sujet. Il était indéniable que leurs rapports avaient changé, et Pierre regrettait parfois leur ancienne relation. Ce qui lui manquait le plus était que son ami ne le toucher plus. Marc n’était plus aussi attentionné à son égard, il n’était plus aussi tactile. Et loin de satisfaire à Pierre, le changement de comportement du jeune cadre à son égard, le chagrinait. Il avait pris l’habitude des caresses du brun. Il les aimait ces caresses. Il sentait délaissé.
Pourtant, il n’avait pas l’impression d’avoir changé d’attitude face à son ami, et les effets que ce dernier provoquait chez lui étaient toujours les mêmes. Ses battements de cœur étaient toujours aussi violents lorsqu’il le voyait, ses mains étaient toujours aussi moites, sa peau toujours aussi brûlante. La chaleur du corps du brun lui manquait. Il avait envie d’être enlacé. Il sentait le besoin de se sentir aimé, désiré. Mais de quel droit ferait-il des reproches à son compagnon sur ce sujet ? Marc avait comblé tous ses désirs en acceptant d’être son ami. Il serait invraisemblable de lui en demander d’avantage tout en refusant d’être son amant.
Pierre se sentait donc obligé de devoir le partager avec ses autres camarades, même s’il aurait préféré le garder pour lui seul. Il avait le sentiment de le perdre peu à peu. Il s’éloignait de lui imperceptiblement. Et malgré son bonheur de l’avoir retrouvé, il n’arrivait toujours pas à se défaire de ses nuits blanches. Marc s’inquiétait devant son visage pâle et sa mine fatiguée. Son compagnon tentait de le rassurer sur son état de santé, lui affirmant qu’il n’était que fatigué. Face à l’insistance du brun, il lui avait menti en accusant son travail d’être la cause de son anxiété. Comment aurait-il pu faire autrement ? Il ne pouvait tout de même pas lui dire la vérité. Il ne pouvait pas lui avouer que sa chaleur et ses caresses lui manquaient tellement qu’il n’en dormait plus. Cet état de manque l’amena à faire quelque chose d’impensable.
Après une soirée entre amis organisée par Marc, Pierre s’installa sur le canapé auprès du brun. Il ne restait plus qu’une personne en plus des deux trentenaires. Ils s’étaient tout les trois rassemblaient autour de la table basse, et le guichetier qui, contrairement à son habitude, avait ingurgité beaucoup d’alcool, finit le verre qu’il avait dans les mains. Le liquide amer lui brûla la gorge. Sa vue était trouble. La tête lui tournait. Ses joues et ses oreilles étaient en feu. Se laissant envahir par ses sensations d’ivresse, il posa sa tête sur l’épaule de Marc en fermant les yeux et lui prit la main. Ce dernier se retourna vers lui, interloqué d’un tel geste et sourit devant la mine somnolente du blond.
« Je crois qu’il a un peu trop bu. Lui, qui ne boit jamais, » justifia Marc à son ami encore présent, tout aussi surpris que lui.
« Ouais. Il s’est lâché ce soir. Bon, sur ce, je vais te laisser. Tu vas faire quoi avec lui ?
- Je vais le coucher dans ma chambre.
- Dans ta chambre, hein ?
- Oh, non. Pas de plaisanteries douteuses s’il te plaît. Il n’y a rien entre nous.
- Ok, ok. T’as besoin d’aide pour le porter.
- Non, ça ira. Merci. »
L’ami de Marc lui fit la bise pour lui dire au revoir et s’en alla. Dès qu’il entendit la porte se refermer, Pierre se colla d’avantage à au brun et enlaça ses doigts des siens. Il profita de la chaleur véhiculée depuis leur main jusqu’à l’ensemble de son être. Il sourit de contentement.
« Hé ! Tu es réveillé ? Je croyais que tu dormais.
- Hum. »
Marc lâcha sa main et lui entoura les épaules de son bras pour l’aider à se lever. Le corps de Pierre était lourd de fatigue. Il se laissa faire malgré la douleur qu’il avait ressentie lorsque leurs mains s’étaient détachées.
« Allez. Viens. Tu vas te mettre au lit et tu vas dormir un peu. Ça va te faire du bien. »
Le brun entraîna son compagnon dans la chambre et l’aida à s’allonger sur le lit. Il lui ôta ses chaussures avant de poser les couvertures sur Pierre. Il lui ôta ses lunettes qu’il posa sur la table de nuit. Puis, il s’assit au bord du matelas et caressa le visage endormi du blond. Il était tellement beau. Le cœur de Marc battait toujours aussi fort à sa vue. Depuis qu’ils avaient décidé de devenir ami, le brun s’était efforcé de ne plus avoir de gestes qui pouvaient trahir l’amour qu’il lui portait. Mais le voir ainsi, sans défense, il ne pouvait s’empêcher de le toucher tendrement. Il ne pouvait contenir ses sentiments.
« Dors bien, » murmura-t-il en l’embrassant sur le front.
Marc se leva mais le blond le retient par le poignet.
« Reste avec moi. S’il te plaît, » supplia-t-il d’une voix pâteuse.
Le jeune cadre regarda Pierre qui cachait son visage dans un coussin, visiblement gêné par ce qu’il venait de dire. Marc ne savait pas quoi penser. Cependant, il ne pouvait lui refuser quoi que ce fût. Il s’allongea aux côtés de son compagnon qui lui tourna le dos. Il l’enlaça de ses bras. Il sentit la respiration difficile de Pierre contre sa poitrine, puis elle se calma peu à peu pour ne devenir qu’un doux murmure. Le brun cala sa tête contre la nuque de son ami. Il avait tellement envie de l’embrasser mais il ne voulait pas être coupable de profiter de la situation. Pierre avait sans doute besoin d’un peu de chaleur humaine. Il n’y avait aucun mal à cela. Il ne s’agit pas d’autre chose que cela. Calant sa respiration sur celle de son compagnon, Marc finit par s’endormir à son tour.
L'Autre by LoalAnn est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à lespetiteshistoiresdeloalann.blogspot.com.
Finalement, tu ne nous as pas beaucoup fait attendre pour ce nouveau chapitre. Si j'ai bien compris, Eden a "disparu" ce qui voudrait donc dire que Pierre est sur la voie de la guérison. On voit à travers ses pensées qu'un changement est en train de s'opérer en lui. Il est plus honnête avec lui-même. Au lieu de se répéter "je ne suis pas gay" comme au chapitre précédent, il prend conscience de son attachement à Marc. J'ai hâte de lire la suite!
RépondreSupprimerOui, Pierre évolue mais Eden n'a pas complètement disparut pas encore. Il ne disparaitra qu'à la fin même si on ne le reverra qu'une fois je pense.
RépondreSupprimerSinon, je languis de finir cette fiction mais pourtant il est fort probable que j'écrive encore deux chapitre avant de la finir.
Donc, voilà tu sais tout ou presque et pour le reste, il faudra attendre
super cette histoire !
RépondreSupprimertam
Merci
RépondreSupprimer