samedi 26 septembre 2009

Et vous ?... (Fiction Yaoi) - Chapitre 12


Une fois que Gaëtan fut parti, je restai prostré dans ma chambre pendant presque une semaine et mon colocataire tenta tant bien que mal de me sortir de mon état de dépression. Contrairement à ce que mon ex-amant avait affirmé, mon colocataire n’avait aucune vue sur moi et n’était même pas gay.
Au bout d’un moment, je me décidai à sortir de mon lit et repris le cours de ma vie, retournant en cours. En revanche, je refusai toujours de sortir avec mes amis, fermant la porte à tous hommes qui voudraient liés connaissance avec moi. Les années défilèrent et je fus catalogué « loup solitaire » par tous mes amis. Gaëtan avait laissé sur moi une trace qui ne pouvait plus partir. Plus le temps passait et plus je me disais qu’il serait toujours mon premier et unique amour. Lorsque le besoin de tendresse se faisait sentir, je trouvais un amant d’une nuit. Je ne m’attachais plus à personne et je ne remplaçai Gaëtan ni dans mon lit, ni dans ma vie. Je mettais même de la distance entre mes amis et moi. Je refusai de me lier à une personne qui pourrait me faire souffrir comme lui, l’avait fait. Moi, qui avant de le connaître, avais toujours eu pleins d’amis, j’étais reconnu par tous comme un asocial qui ne s’entourait que de quelques compagnons pour une sortie une fois par mois.
Une fois que j’eusse achevé mes études, j’intégrai l’hôpital de Nice. Mes collègues qui me savaient solitaires, étaient intrigués de me voir rester au chevet des comateux pendant des heures. Ma vie se résumait à ça. Je travaillais, sortais rarement et m’astreignais, chaque semaine, à rendre visite à ma mère qui devait se sentir seule. Ce fut lors d’une de ces visites dominicales que ma vie prit un tout nouveau tournant. Après avoir déjeuné avec ma tendre mère, je la laissai faire sa sieste quotidienne et décidai de partir à la redécouverte de ma ville natale.
J’errai donc dans les rues sans réel but et sans m’en rendre compte, je fus bientôt devant mon ancien lycée. L’avenue était presque déserte en ce dimanche hivernal bien que le ciel fût clair. J’humai le parfum saisonnier. Je regardai les grilles d’enceinte de l’établissement scolaire et au-delà, la cour et les bâtiments. Je sentis la mélancolie me gagner. Le visage souriant de mes amis de l’époque passa devant mes yeux. Je me demandai ce qu’ils étaient devenus, ces amis qui m’avaient soutenu, qui m’avaient vu devenir un homme. Ils me manquaient. Puis, Gaëtan aussi. Je pensai à lui, à ce que nous avions vécu ici, aux bons moments comme aux mauvais. Ces lieux avaient vu naître notre amour et l’avaient regardé s’épanouir. Je m’approchai du grillage où j’y glissai mes doigts. J’avais envie d’y entrer, de revoir tous ces coins et recoins de ma adolescence.
Que faisait Gaëtan maintenant ? Il devait être marié ou du moins, devait avoir une petite-amie. Je m’imaginai très bien son visage mature, son corps toujours aussi musclé dans un costume d’homme d’affaires.
« Loïc ? »
Je me souvenais si bien de sa voix que je pouvais presque l’entendre à ce moment précis. Je posai ma tête sur le grillage froid et fermai les yeux. J’avais tellement envie de le voir. Les larmes me montaient aux yeux. J’avais besoin d’entendre sa voix, de le voir me sourire, de sentir sa chaleur contre ma peau encore une fois. Il me manquait tellement.
« Loïc ? »
J’ouvris brusquement les yeux. La voix était plus forte, cette voix que je connaissais si bien. Je restai interdit.
« Loïc, c’est bien toi ? »
Je pris une profonde inspiration avant de me retourner et restai figé devant cette vision fantasmagorique. Je le reconnus immédiatement même s’il avait beaucoup changé. Il était plus grand que dans mes souvenirs, semblait plus mature aussi. Il avait quitté son immonde sweat vert et toutes les tenues horribles qu’il avait pues porter lorsque nous étions encore au lycée. À cet instant, il était vêtu d’un grand manteau noir, d’un pantalon gris foncé et d'un pull noir d’où ressortait le col d’une chemise blanche. Ces cheveux étaient coupés court et ses yeux avaient toujours cette teinte d’un bleu unique. Il était encore plus beau qu’à ma souvenance.
Je n’arrivai pas à croire ce que je voyais. Que faisait-il là ? Était-il là pour me rappeler à quel point j’étais pathétique de l’attendre encore après toutes ces années ? Était-il là pour me briser le cœur encore une fois ? Étais-je entrain de rêver ? Était-ce bien lui ? Ma tête commençait à me tourner et je sentis mes jambes flancher. En deux grandes enjambées, il fut sur moi et me tint par le bras afin de m’empêcher de tomber.
« Ça va ? Tu es tout pâle. Tu vas pas me faire une autre crise d’appendicite qu’en même ? »
Je levai les yeux vers un Gaëtan souriant allégrement et m’aidai de la grille pour me remettre sur mes jambes. Il me lâcha et recula d’un pas. J’avais envie de lui sauter dans les bras, lui dire que je l’aimais toujours, qu’il me manquait mais je ne pus esquisser aucun geste.
« Allez, viens. Je t’invite à boire un café. J’ai vu que le bar où on allait tout le temps quand on séchait les cours était toujours ouvert. On va là-bas ? »
J’acquiesçai. Il se détourna et prit la direction du lieu précédemment mentionné. Je le suivis en silence. Durant le court trajet, il jeta quelques regards par-dessus son épaule comme pour s’assurer que j’étais toujours là. Nous entrâmes dans le café, lui devant et moi derrière, et nous nous installâmes à une table un peu à l’écart, la même table où nous nous asseyons lorsque nous étions encore que deux enfants. La salle était presque vide. Mis à part nous, il y avait un unique client assis au bar qui discutait avec le patron en regardant un match de football diffusait par le petit poste de télévision au-dessus du bar.
« Deux cafés, » commanda Gaëtan à l’homme derrière le comptoir en retirant son manteau.
Assis en face de lui, je ne savais plus quoi faire et n’eus même pas l’idée d’ôter ma veste. Aucun de nous n’osa siffler mot avant que le patron ne vint déposer deux cafés devant nous et Gaëtan discuta quelques minutes avec lui. Nous nous entendions bien avec lui à l’époque du lycée, venant dans son établissement presque tous les jours. Apparemment, il n’avait eu aucun mal à reconnaitre mon ancien amant.
Je ne pris pas part à leur discussion et n’en écoutai même pas le contenu, fixant mon aimé, sans savoir quoi faire. L’autre client appela le patron qui nous quitta sans plus attendre et Gaëtan et moi ne retrouvâmes seuls, dans notre bulle, ce monde que nous nous étions créé lorsque nous étions plus jeune. La réalité qui nous entourait disparaissait. Il n’y avait plus que nous. C’était comme avant, ou presque. J’étais tendu. Je n’osai bouger de peur que mon fantasme ne disparaisse.
Gaëtan porta sa tasse de café à ses lèvres et me regardant avec intensité. Puis, il la reposa calmement. Il repoussa la porcelaine et croisa ses bras sur la table, sans quitter mon regard.
« Alors, qu’est-ce que tu deviens ? »
J’ouvris la bouche pour répondre mais aucun mot ne put en sortir. Il sourit devant mon incapacité à parler.
« Moi, je suis devenu ingénieur dans l’informatique de réseau. J’ai commençai dans une petite boîte mais je suis free-lance maintenant. Et je me suis marié… » poursuivit-il.
À ces mots, mon cœur se brisa une nouvelle fois. Je le savais, j’en étais certain. Il avait continuait sa vie. Il m’avait oublié. Il devait sans doute avoir un enfant s’il était marié. Il devait être heureux. La petite famille devait rendre une visite à ses parents, sans doute. J’étais sûr que sa femme devait être très belle et j’espérai qu’elle fut plus agréable que ne l’était Dora. J’étais dévasté par cette idée mais j’étais heureux pour lui. Je lui souhaitais tout le bonheur du monde. Pour le reste, c’était à moi de l’oublier. Il fallait que je reprisse ma vie en main. Il fallait que je passasse à autre chose, que je m’autorisasse enfin à aimer quelqu’un autre et à connaître également le bonheur. Je le méritai bien.
« …Pas d’enfant par contre. Heureusement, d’ailleurs vu comment ça à fini. »
Je lui lançai un regard interrogateur.
« Je viens de divorcer.
Je-je suis désolé.
Enfin, il parle ! J’ai cru que tu étais devenu muet. Tu m’as fait peur. »
Je lui répondis d’un sourire timide et baissai les yeux.
« C’est bon détends-toi, Loïc. C’est moi. Je sais que ça fait longtemps mais on était amis, non ? »
En disant ces mots, il déposa une main réconfortante sur la mienne que je dégageai par réflexe. Rien ne me fit plus mal que le regard triste qui me lança à ce moment-là. Je n’avais pas l’intention de la repousser mais ça faisait tellement longtemps.
« Qu’est-ce… qu’est-ce que tu fais là ? » demandai-je afin de remédier à la gêne qui s’était installée entre nous.
Il se recula, s’appuyant sur le dossier de sa chaise et croisa les bras sur sa poitrine.
« Après le divorce, elle a gardait l’appartement et je suis venu me ressourcer auprès de mes parents, si on peut dire. J’avais besoin de retrouver la campagne après toutes ces années à Paris. Et bizarrement, mes parents étaient contents de me voir revivre avec eux. Enfin, je ne compte pas rester éternellement chez eux mais peut-être que je vais m’installer dans le coin. J’en ai marre de Paris. Mais, bon, tu verrais ma chambre, elle n’a pas changé…
Je peux ? »
Les mots étaient sortis tous seuls. Je ne savais pas pourquoi j’avais demandé ça. Peut-être étais-je toujours dans cet état d’esprit d’un pèlerinage sur les lieux de mon enfance que m’avait inspiré cette mélancolie en revoyant mon ancien lycée ?
Gaëtan me regarda un moment sans rien dire. Je ne savais pas s’il avait compris à quoi je faisais allusion. Puis, il avala d’une traite son café et se leva. Il passa son manteau et laissa cinq euros sur la table. Moi, je le regardais s’activer sans rien faire. Je ne savais pas ce qu’il attendait de moi. Il fit un pas vers la porte et se tourna vers moi. Il me tendit la main.
« Tu viens ? »
Je plaçai ma main dans la sienne et le suivis à l’extérieur. Nous ne fîmes le chemin en silence jusqu’à chez lui. Il ne me lâcha pas la main de tout le trajet. Je ne fis rien pour dégager de cette étreinte infantile. Je retrouvai enfin cette chaleur qui m’avait tant manqué. Mon cœur rata un battement lorsque je reconnus la rue que j’avais tant parcourue étant plus jeune. Nous arrivâmes devant sa maison, et mon cœur cognait de plus en plus fort dans ma poitrine. Il m’entraina dans la maison et m’enjoignit au silence lorsque nous passâmes devant le salon. Je vis ses deux parents endormis devant la télévision. Ils avaient vieilli. Nous continuâmes notre chemin jusque dans sa chambre où il lâcha enfin ma main. Cette dernière me parut soudain froide.
Je restai interdit dans l’encadrement de la porte pendant que Gaëtan enlevait son manteau et le déposait sur la chaise de son vieux bureau d’écolier. J’observai la chambre, cette chambre que je connaissais si bien, dont le souvenir était si vif dans mon esprit. Gaëtan avait raison, elle n’avait pas changé.
Il me regarda un instant alors que je me familiarisais à nouveau avec les lieux. Puis, soudain, il me prit par le poignet et me tira à l’intérieur de la chambre. Il ne me lâcha pas alors qu’il refermait la porte derrière moi. Il planta ensuite son regard dans le mien et je pus lire dans ses pensées. Mon cœur battait la chamade. Il me faisait mal.
Gaëtan posa une main caressant sur ma joue et m’attira doucement à lui. Il m’embrassa avec toute la tendresse dont il avait pu faire preuve autrefois. Je le laissai faire et répondis à son baiser. C’était doux, si doux que je sentis une nouvelle fois mes yeux s’humidifier, mais je ne laissai échapper aucun sanglot. Je sentis sa langue venir me chatouiller les lèvres que j’entrouvris. Il caressa ma langue de la sienne et le désir commença à me submerger. J’oubliai tout, notre histoire passée, mon cœur brisé, ma mélancolie. Je dégageai mon poignet de son emprise et passai mes bras autour de son cou. Il me plaqua contre la porte et la tendresse laissa place à la passion d’antan. Déjà, il faisait glisser la fermeture éclaire de ma veste et me l’ôtai. Il se cola à moi et je sentis son sexe dur contre le mien. Avec un simple baiser, nous étions déjà plus qu’excités.
Gaëtan glissa ses mains chaudes sous mon pull et commença à me caresser le torse que j’avais gardé imberbe. Il quitta ma bouche afin d’embrasser mon cou. Je gémis à ce nouveau contact. Il connaissait tous mes points sensibles. Je faufilai mes mains dans son pantalon, caressant la peau tendre du bas de ses reins. Je me penchai dans son cou et lui mordillai le lobe de l’oreille. Moi, nous plus, je n’avais pas oublié ce qu’il aimait. Il poussa un râle contre mon cou avant de reprendre ma bouche, y forçant l’entrée de sa langue.
Sans attendre, il m’ôta mon pull et mon tee-shirt puis, commença déjà à défaire les boutons de mon jeans qu’il fit tomber sur mes chevilles. Il cessa de m’embrasser et s’agenouilla face à moi. Il embrassa et mordilla mon phallus à travers le tissu de mon boxer, me lançant des regards pleins de sous-entendus. Je me mordis la lèvre inférieure et passai mes mains dans ses cheveux épais. Il se décida enfin à extirper mon membre gonflé de sa prison de toile. Il l’embrassa, le lécha puis le goba. Je me souvins de la première fois où il m’avait fait ça, cet exquis plaisir qu’il m’avait offert. Mais ce jour là, c’était encore meilleur. Il n’y avait aucune hésitation dans ses gestes. Il avait prit en assurance, en expérience. Était-il possible qu’il ait couché avec d’autres hommes depuis notre séparation ? J’avais du mal à le croire mais il ne m’avait jamais sucé comme il le faisait à ce moment là.
Mon sexe gonflait dans sa bouche et je me mordis les lèvres afin de ne pas laisser mes gémissements retentir dans toute la maison. Je sentis un doigt humide entrer en moi. Un doigt de cet homme valait tous les sexes des autres. Agile, il massait la paroi de ma prostate. Un second doigt entra en moi et Gaëtan plaqua une main sur ma bouche, empêchant un cri d’extase de déchirer le silence de la demeure, alors que j’éjaculai dans sa bouche.
Mon amant bu tout mon suc et je me sentais déjà à nouveau sur le point d’exposer. Il se releva, ses doigts quittant mon intimité. Il m’embrassa. Puis il s’écarta pour ôter son pull et sa chemise. Je profitai de l’instant pour me débarrasser de mon pantalon et mon boxer qui m’empêchaient de faire le moindre pas. Ensuite, mon amant me prit par la main pour me conduire jusqu’à son lit où je me plaçai à quatre pattes. J’avais envie qu’il me prenne. Je lui présentai donc mon intimité sous le meilleur angle, espérant que cette vue réveillerait en lui de vieux souvenirs qui lui inspirerait la même passion qu’il avait pour moi à une certaine époque. Mais Gaëtan tarda et je le regardai par-dessus mon épaule. Il était entièrement dévêtu mais ne semblait pas satisfait. D’un mouvement, il me retourna, me plaçant sur le dos.
« Comme avant, » fit-il. « Je veux voir ton visage. »
Il me fit glisser sur les draps, plaçant mes fesses au bord du lit. Il posa mes jambes sur ses épaules avant de pénétrer lentement mon anus. Puis, il se pencha sur moi afin de m’embrasser alors que je m’habituai peu à peu à l’intrusion. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été pris comme ça. La douleur était intense mais je tentai de n’en rien faire paraître. Puis, il quitta ma bouche et plaça sa tête dans mon cou.
« Ça m’a tellement manqué, » me murmura-t-il à l’oreille.
Je sursautai à cette déclaration inattendue. Puis, je passai mes bras autour de son cou et l’embrassai passionnément. Il commença de lascifs va-et-vient en moi mais bien vite, je me lassai de sa lenteur.
« Plus… plus vite. »
Il accéléra le mouvement. Mais une certaine douceur persistait dans ces gestes.
« Plus fort, » criai-je presque.
Il se releva dans le but de facilité ses va-et-vient et ces coups de reins se firent instantanément plus violents. Nous oubliâmes que nous n’étions pas seuls dans la maison, laissant nos râles de plaisir retentir dans toute la pièce. Je pris mon sexe suintant d’une main et me branlai au même rythme de ses pénétrations. Je jouai de mes hanches, l’accueillant au plus profonde de mon être. Je contractai mon anus afin de lui apporter autant de plaisir qu’il me donnait. Je me souvenais qu’il adorait l’étroitesse et la chaleur de mon intimité. L’animalité de nos ébats nous conduisit au septième ciel et nous jouîmes au même moment. Il s’affala sur moi dans un râle d’extase.
« Je t’aime, » crus-je entendre lorsqu’il se déversa en moi.
Je ne relevai pas. Je l’enlaçai alors que nous tentassions de reprendre notre souffle.
« Tu n’avais jamais fait ça avant ! » dit-il en se redressant légèrement afin d’encrer son regard dans le mien.
« Quoi ?
Me donner des ordres.
Je n’avais jamais osé.
J’aime ça. »
Il m’embrassa avant de se dégager. Il se releva et quitta mon intimité. Je sentis le manque me submerger mais ne dis rien. Nous nous allongeâmes tout les deux sur le lit sous les couvertures. L’un à côté de l’autre, nous nous faisions face et nous nous embrassions tendrement. Gaëtan me caressait doucement les cheveux comme il l’avait fait tant de fois auparavant. Nos yeux se fermaient lentement. Nous cessâmes de nous embrasser, nous souriant. C’était tellement agréable de retrouver ses bras que je n’osai penser à ce qu’il adviendrait par la suite. Alors que nous étions sur le point de nous endormir, Gaëtan m’enjoignit de me retourner. Sans demander d’explication, je lui obéis et lui tournai le dos. Il s’appuya sur ma hanche et entra en moi une nouvelle fois. J’étais heureux de le sentir à nouveau en moi, légèrement dur. Cependant, épuisé, je ne me sentais pas capable de continuer nos ébats. Néanmoins, je ne fis aucune remarque. S’il voulait reprendre, je ne l’en empêcherai pas. Toutefois, ça ne semblait pas être ses intentions tandis qu’il m’embrassait le cou.
« Je me souviens que tu aimais bien me sentir en toi pour t’endormir, » me murmura-t-il à l’oreille.
Mon visage, déjà rougit par l’effort, prit une teinte encore plus foncée si cela était possible. Je ne lui avais jamais parlé de cela lorsque nous étions ensemble et j’étais embrassé qu’il s’en fût aperçu. Cependant, ma gêne s’estompa lorsqu’il m’enlaça et se colla à moi. Je posai ma main sur la sienne et enlaçai nos doigts les plaquant contre mon torse. J’étais tellement bien ainsi que je ne tardai pas à m’endormis un sourire accroché aux lèvres, sentant le souffle chaud et régulier de Gaëtan chatouiller ma peau. Des mots doux murmurés et des « je t’aime » à répétition résonnaient à mes oreilles.

J’avais enfin retrouvé mon amour. Et Vous ?... Avez-vous au moins connu l’amour ?


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