mercredi 23 septembre 2009

Et vous ?... (Fiction Yaoi) - Chapitre 11


Ce fut avec une boule au ventre que j’entrai dans le lycée le lendemain matin, quelques minutes avant la première heure de cours. Des milliers de questions tournaient dans ma tête. Gaëtan allait-il m’ignorer et faire comme si rien ne s’était passé ? S’était-il réellement passé quelque chose ou mon week-end avait-il été qu’un rêve ? Cette dernière idée était ridicule mais la peur d’être à nouveau rejeté, me faisait divaguer.
Mon aimé et moi n’avions pas abordé les questions gênantes. Qu’attendait Gaëtan de notre relation ? Voulait-il le dire à tout le monde ou le garder secret ? Il ne serait pas étonnant qu’il choisît de taire notre union. Après tout, il était hétérosexuel et même s’il disait vrai et qu’il m’aimait, sortir avec un autre garçon ne devait pas être simple à assumer pour lui. Aussi, s’il désirait ne rien révéler de nous, je pouvais comprendre et accepter sa décision. En fait, je crois que j’aurai tout fait pour le garder près de moi.
Mais tous mes doutes, toutes les appréhensions s’envolèrent au moment même où Gaëtan me vit et traversa la cour à mon encontre. Là, devant l’ensemble des élèves présents, ainsi que nos amis avec qui il discutait un peu plus tôt, il m’enlaça et m’embrassa passionnément. Tout était dit. Il n’avait pas l’intention de nous cacher. Il m’aimait et me le prouvait devant l’assemblée d’étudiants réunis dans le lycée.
Lorsque la cloche sonna le début des cours, il continua à m’embrasser un petit moment puis s’écarta de moi. Il me fit son plus beau sourire qui me fit fondre sur place. Gaëtan me tendit une main que je pris. Nous allâmes en classe, main dans la main, sous les regards étonnés de nos camarades qui n’osèrent pas nous poser la moindre question. Nos amis ne semblaient pas surpris et je soupçonnai Gaëtan de les avoir avertir de notre union avant mon arrivée. Cette idée me fut confirmée un peu plus tard par nos amis qui me jurèrent nous soutenir pleinement. Je repris ma place au fond de la classe aux côtés de Gaëtan.
Pendant, les premiers jours de notre nouvelles relation, nous n’arrivions pas à nous décoller l’un de l’autre et ce, même en cours. Nous avions tout le temps besoin de nous toucher et nous embrasser, faisant fi des regards réprobateurs. Nous nous firent réprimander plusieurs fois par nos professeurs et nos camardes dont nous n’étions pas proches, nous jugèrent provocateurs. Cependant, ce n’était pas réellement le cas. Nous étions seulement amoureux et heureux. Notre bonheur faisait disparaître le monde autour de nous. Nous étions dans notre bulle et ne nous rendions pas compte que nous n’étions pas seuls. Nous ne nous lassions pas l’un de l’autre et passions toutes nos nuits ensemble, soit chez l’un, soit chez l’autre. Mais à défaut de nous satisfaire, les journées nous semblaient trop longues. Aussi nous faisions régulièrement des excursions dans les toilettes ou trouvions un coin tranquille pour nous aimer en toute tranquillité.
Notre bonheur était parfait et le temps passa. Les mois qui suivirent me rendaient un peu plus heureux chaque jour. Gaëtan se montrait tantôt tendre, tantôt passionné et comblait tous mes rêves les plus fous. Cependant, le baccalauréat arriva à grand pas et ce fut avec une grande difficulté que nous révisâmes ensemble, tentant de ne pas nous sauter l’un sur l’autre. Nous ne nous lassions aucunement de nos ébats fusionnels et nous fîmes même l’amour deux fois plus la semaine des examens, protestant que c’était un bon moyen pour évacuer notre stress. Malgré cela, nous réussîmes tout deux notre baccalauréat et Gaëtan eut même une mention, ce qui ne fut bien évidemment pas mon cas.
Puis les vacances arrivèrent et nous décidâmes de trouver un travail. Nous y parvînmes et eûmes la chance d’être embauchés par la même entreprise. Mais quelques jours après avoir commencés, nous furent surpris à nous aimer dans les toilettes et nous frôlâmes le renvoi. Après cet incident, nous dûmes nous calmer.
Toutefois, malgré notre bonheur parfait, un nuage noir planait au-dessus de nos têtes et grossissait au fur et à mesure que passait l’été. Gaëtan et moi n’en avions pas parlé sérieusement depuis que nous étions ensemble, mais je savais qu’il partirait à la rentrée pour faire ses études. Moi-même, j’avais décidé de faire une formation d’aide soignant sur Nice et ce, pour deux raisons : J’avais adoré le temps passé à la plage l’année précédente et je souhaitais me rapprocher de la mer ; Puis, je me souvenais des moments douloureux passés à l’hôpital et le soutien que m’avait apporté le personnel hospitalier. Je me sentais comme redevable et faire carrière dans la médecine, même à basse échelle, était pour moi le meilleur moyen de remercier toutes ses personnes. Je souhaitai apporter mon aide à des gens qui pourraient rencontrer les mêmes problèmes que j’avais connus.
Donc, alors que les jours d’été défilaient, je me sentis de plus en plus anxieux à l’idée de devoir m’éloigner de mon bien-aimé. La fin du mois d’août arriva et ce fut, dans mon lit, dans les bras l’un de l’autre, après l’une de nos étreintes passionnées, que je me décidai à aborder la question qui nous inquiétait tout les deux :
« Qu’est-ce qu’on va faire ? » dis-je d’une voix soucieuse en caressant la torse de mon amant où reposait ma tête.
« Quoi ? Tu veux recommencer ? » demanda Gaëtan qui avait du mal à reprendre son souffle.
Je levai les yeux vers lui et il me souriait. Je lui rendis tristement son sourire. Bien que j’eusse envie de tout oublier dans ses bras, je n’arrivai pas à me défaire de l’idée que tout allait bientôt finir.
« Je te parle de ce qu’il va se passait à la rentrée. Tu t’es inscrit dans quelle fac ? »
Gaëtan ne répondit pas et commença à me caresser les cheveux. Les larmes me montaient aux yeux et je détournai mon regard. Mon angoisse était de plus en plus vivace. Il allait partir et loin. Nous n’aurions plus le loisir de nous voir régulièrement. Je savais que mon amour avait une mauvaise nouvelle à m’annoncer et qu’il était aussi troublé que moi à l’idée de devoir s’éloigner. Un long moment passa sans qu’aucun de nous n’eût le cœur à parler. Nos tendres caresses parlaient pour nous. Puis, Gaëtan se décida à briser le silence.
« Je vais à Paris. C’était décidé depuis si longtemps que je ne pouvais plus faire marche arrière.
Je sais. »
Oui, je le savais, même si je ne voulais pas me l’avouer. Je savais qu’il avait fait des plans depuis longtemps et que je n’en faisais pas partie. Ce n’était pas parce qu’il ne m’aimait pas, c’était juste comme ça. C’était la vie. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j’avais fait la même chose de mon côté même si je l’aimais de toute mon âme. En sachant qu’il allait à Paris, j’aurai pu me raviser et l’y suivre, mais je n’avais pas les moyens de vivre dans la Capitale.
« Et toi ? » demanda-t-il au bout d’un moment.
« Nice. »
Un autre silence nous enveloppa. Qu’allions-nous faire ? Nous serions à des centaines de kilomètres l’un de l’autre, et il était inutile de nous dire que nous nous verrions souvent, lui descendant dans le Sud et moi, montant dans le Nord, c’aurait été ridiculement naïf de notre part. Les études allaient nous accaparer. Une nouvelle vie nous attendait. Mais Gaëtan ne sembla pas partager mon avis, ou alors refusa à se résigner.
« On se verra souvent, tu verras. Tu viendras à Paris et moi à Nice. C’est pas fini. D’accord ? »
J’acquiesçai mais les larmes coulaient sur mes joues. Ce n’était pas fini, mais combien de temps allions-nous tenir ?
Gaëtan me tira à lui pour que je lui fisse face. Il essuya les pleurs qui inondaient mon visage et m’embrassa tendrement. Notre baiser avait un goût salé, il avait le goût de la fin. Nos langues s’unirent dans une étreinte suave et empreinte de tristesse. Les mains de mon amant me caressèrent le dos avec douceur. J’avais l’impression que nous faisions l’amour pour la dernière fois. Je sentis l’érection de Gaëtan naître contre mon bas-ventre et il nous fit rouler sur le côté, se plaçant sur moi.
Un instant passa et sa bouche quitta la mienne pour se nicher dans mon cou. Il déposa de petits baisers sur ma peau tendre puis descendit le long de ma gorge jusqu’à mon torse. Il continua son chemin de ses lèvres jusqu’à mon nombril. Je gémis de plaisir mais les larmes continuaient de couler silencieusement. Je savais ce qu’il allait faire. Il allait faire quelque chose qu’il n’avait jamais tenté auparavant et cela me confortait dans l’idée que c’était l’épilogue de notre histoire. Il voulait m’offrir ce plaisir qu’il n’avait jamais voulu me concéder auparavant, malgré mes nombreuses suppliques. C’était, en quelque sorte, son cadeau d’adieu et cette constatation me fit pleurer de plus belle. Je portai mes mains à mon visage afin que Gaëtan ne s’aperçût pas de mon état. Mais c’était peine perdue.
« J’arrête si tu pleures, » dit-il en se rallongeant sur mon corps pour avoir sa tête à la hauteur de la mienne. « Je fais ça pour te rendre le sourire. Ça sert à rien si ça te rend encore plus triste. »
J’essuyai mes joues et mes yeux et lui souris tant bien que je pus, avant de l’embrasser.
« Voilà, j’arrête. Tu peux plus y échapper, maintenant. »
Il sourit alors que je lui tirai la langue. De la sienne, il vint taquiner cette dernière et nous nous embrassâmes passionnément. Puis, il reprit son chemin vers mon bas-ventre. Les pleurs m’inondaient les yeux mais je les empêchai de couler une nouvelle fois. Gaëtan me lança un dernier sourire, la tête entre mes cuisses ouvertes avant d’embrasser tendrement mon début d’érection. Je baissai la tête pour le regarder faire. Il fermait fortement les paupières et faisait des efforts afin de ne pas avoir l’air dégoûté par ce qu’il faisait. J’étais sur le point de l’arrêter en voyant la tête qu’il faisait mais sa mine se radoucie après qu’il eût donné son premier coup de langue. Je basculai ma tête en arrière en poussant un râle d’extase. C’était sa première fois mais il s’y prenait à merveille. Peut-être que les nombreuses fellations que je lui avais faites, lui avaient appris à donner du plaisir ? Ou peut-être que l’extase me submergeait parce que c’était lui et pas un autre ? Je ne savais pas, mais vous vous en doutez, à cet instant, je m’en moquais. Je profitai du bien-être qu’il me prodiguait avec de plus en plus de fougue. Mon membre se raffermit sous ses nombreux coups de langue lascifs. Il embrassa le sommet de mon gland et suçota le liquide qui commençait à en sortir. Je fis un mouvement pour lui dire d’arrêter. Je savais que le goût de mon suc pouvait le dissuader de poursuivre. Mais je ne fus pas assez rapide et il relevait déjà la tête. Je gémis de frustration et baissai les yeux pour voir un Gaëtan qui me souriait allégrement.
« C’est pas dégueu en fait, » me fit-il. « C’est sucré. »
Il pencha la tête vers mon phallus, sans pour autant y toucher.
« Dis, tu n’aurais pas un peu plus de lait pour moi ? » demanda-t-il comme s’il lui parlait.
Je passai une main sur ses cheveux qui avaient allégrement poussé depuis que je les lui avais coupés.
« Continue et tu en auras autant que tu veux.
Oh ! Il parle ! » s’exclama-t-il d’un air faussement surpris en me regardant.
Je ris doucement à sa plaisanterie. Gaëtan avait le don de me rendre le sourire. Il encra son regard brûlant dans le mien et donna un nouveau coup de langue à mon membre excité. Je gémis à nouveau, fermant les yeux et me mordant la lèvre. Mon amant reporta son attention sur mon sexe qu’il prit goulument dans sa bouche. Je me sentis fondre. C’était chaud et je me retenais afin de ne pas jouir instantanément. Je me cambrai d’excitation, m’enfonçant un peu plus dans sa gorge mais déjà, il remontait ses lèvres sur mon phallus suintant. Il jouait de sa langue et de ses mains, m’offrant mille caresses sur cette unique partie de mon anatomie. Des râles ne cessaient de franchir mes lèvres alors qu’il poursuivait ses lents va-et-vient sur ma virilité. Mon souffle se faisait de plus en plus rare. Je bouillonnai de l’intérieur.
Je sentis la délivrance approcher et ne pus m’empêcher de lui avouer. Même s’il ne semblait pas dégoûté par le goût de mon suc, j’étais un peu inquiet.
« Arrête… Je… vais… venir… » bégayai-je dans un souffle haletant.
« Vas-y. »
Il avait murmuré d’une voix suave. Il accéléra le mouvement et porta une main à ma bouche. Je léchai ses doigts, oubliant un peu l’extase qu’il m’apportait. Je jouais de ma langue et de mes dents, mimant la fellation. Mais le plaisir me rattrapa et je lâchai ses doigts. De sa main humide, il caressa doucement mon anus et j’éjaculai au moment même où il en força l’entrée d’un doigt glissant. Ma semence emplit sa bouche et il l’avala sans rechigner. Il semblait même s’en délecter, léchant les dernières gouttes qui coulaient de mon membre brûlant. Son doigt continuait à bouger en moi, élargissant l’entrée de mon intimité afin d’y accueillir son frère. Ça aussi, il ne l’avait jamais fait auparavant. Cependant, je ne m’appesantis pas sur le sujet, essayant de reprendre mon souffle.
Gaëtan vint s’allonger sur moi et m’embrassa. Je sentis le goût de mon propre suc alors que sa langue jouait avec la mienne. Je passai mes bras autour de son cou, approfondissant notre baiser. Il continua de me préparer un petit moment, profitant de notre étreinte. Puis, ses doigts se retirèrent et m’extirpèrent une plainte de frustration. D’une main, Gaëtan prit son membre gonflé et caressa mon entrée. D’une unique poussée, il s’immisça en moi. La douleur fut minime, au du moins, je ne m’en préoccupai pas, préférant me concentrer sur mon amant et le plaisir qu’il m’offrait. Il resta un moment en moi sans bouger, m’embrassant à pleine bouche alors que mon sexe regonflait déjà entre nos deux corps enlacés.
J’aimais le sentir en moi. Je le voulais entièrement et la position dans laquelle nous étions n’était pas propice à ce que je souhaitais. C’est pourquoi je nous fis rouler sur le côté, me plaçant à califourchon au-dessus de lui. Là, je le sentis au plus profond de mon être et je commençais à bouger sur lui, une main appuyait sur son torse, l’empêchant de se relever et une autre sur sa cuisse afin de faciliter mes mouvements. C’était bon, tellement bon. Un sentiment d’impatience me gagna. J’accélérai le rythme. Gaëtan prit mon sexe d’une main et me branla à la même cadence tout en me regardant avec envie. Je savais qu’il adorait que je prisse les choses en main. Il m’aimait téméraire, fougueux et je ne m’en privais pas.
La virilité de mon amant prenait de l’ampleur en moi. Je profitai de chaque instant de notre passion cuisante. Des perles de sueur suintait sur le cou et le torse de mon aimé. Je me penchais sur lui afin de me délecter du liquide salé. Gaëtan gémit sous ma caresse. Je profitai de cet instant pour lui suçoter le cou et marquer sa peau tendre à plusieurs endroits, tout en continuant mes va-et-vient sur son membre gonflé. Mon amant m’amenait petit à petit vers l’extase et je me relevai, penchant ma tête en arrière alors que la jouissance montait en moi. Je ne tardai pas à me délivrer dans sa main et Gaëtan fit de même en moi alors que je me contractai sous la puissance du plaisir.
Je retombai sur mon bien-aimé, la tête dans son cou, tentant de reprendre mon souffle. Puis, j’embrassai tendrement sa peau salée alors que Gaëtan m’enlaçait. Je léchai son lobe d’oreille, et je le sentis frissonner à cette cajolerie. J’allai pour m’écarter de lui mais il me retint.
« Ne crois pas qu’on a fini, » me fit-il.
Je le sentis se raffermir en moi mais il se dégagea et me fis rouler sur le côté. Puis, il me retourna et je me mis à quatre pattes, lui offrant mon intimité qu’il pénétra sans ménagement. Je me mordis la lèvre. Il se pencha sur moi embrassant ma nuque. Je passai une main derrière sa tête, le plaquant contre moi alors qu’il commençait ses puissants coups de butoir, ses mains sur mes hanches. Il se releva afin de faciliter ses mouvements et accéléra. Je pris mon sexe d’une main, me branlant à son rythme. Notre étreinte était sauvage, animale, presque cruelle. Mais, c’était bon, tellement bon. Nos râles de plaisir se répercutaient dans la chambre faisant écho aux bruits de claquement de nos peaux moites.
Je lâchai mon membre vibrant afin de prendre un meilleur appui sur le lit, accablé par la puissance des coups de reins de Gaëtan. Mais son phallus cognait contre la paroi de ma prostate, m’emmenant vers le septième ciel et j’éjaculai presque au même moment que lui. Mon amant s’affala sur moi, me faisant tomber à plat ventre. Je sentis son souffle court et chaud caresser mon oreille. Je tournai la tête vers lui et nous nous embrassâmes tendrement.
J’avais envie de me tourner afin de mieux l’enlacer mais je ne voulais pas qu’il quittât mon intimité. Nous avions l’habitude de nous endormir l’un dans l’autre après nos ébats mais aucun de nous ne l’avions consciemment sollicité à l’autre. Aussi, je n’osai pas demander à Gaëtan de bouger et de se replacer en moi. J’avais peur de l’effrayer ou qu’il me prît pour je ne sais quoi. Par conséquent, je n’esquissai aucun mouvement dans ce sens. Puis, épuisés, nous nous endormîmes presque instantanément.

Quelques jours plus tard, Gaëtan déménageait sur la capitale et bientôt se fut mon tour. Les premiers mois, nous essayâmes de nous voir souvent, presque tous les week-ends. Puis, accaparés par nos études, nos rendez-vous se firent de plus en plus rares. Au bout de quelques temps, lorsque je montais sur Paris, pour le voir, je sentais des parfums de femmes embaumer son petit studio. Toutefois, je ne dis rien. J’avais trop peur de déclencher une dispute qui signerait notre fin. Mais, même en sachant ce qu’il en était, de mon côté, je ne pouvais me résoudre à le tromper. Je lui étais dévoué corps et âme bien que cette situation me pesait. Nos retrouvailles ne me suffisaient néanmoins pas, à moi aussi. J’avais besoin de plus et la tentation était de plus en plus forte.
Nous nous vîmes pendant les vacances de Noël mais le temps nous était limité car Gaëtan avait pris un travail. Cependant, nous refusions toujours de nous avouer que nous ne pouvions pas continuer ainsi. Le temps passa encore et nous ne nous vîmes pas pendant presque trois mois de suite.
En Avril, Gaëtan vint passer un week-end chez moi et il me fit une crise de jalousie, me trouvant trop proche de mon colocataire. Ce fut notre première dispute depuis que nous étions ensemble. J’en pleurai et mon bien-aimé me prit dans ses bras pour s’excuser.
« Je peux pas continuer comme ça, » dis-je entre deux sanglots. « Tu es trop loin et même si je t’aime, je ne peux pas. Je sais que tu vas voir ailleurs quand tu es sur Paris mais je ne dis rien de peur que le peu de temps qu’on a ne soit gâché par une dispute. J’en peux plus Gaëtan. »
Mon petit-ami ne répondit rien à mes accusations et me caressa les cheveux comme il le faisait toujours dans ces cas là. Il m’embrassa et nous nous aimâmes une dernière fois avant de décider qu’il valait mieux rompre.

Voilà comment s’acheva mon histoire avec Gaëtan. Mais, ma vie de s’arrête pas là me diriez-vous ! Et vous auriez raison, ma vie ne s’arrête pas là. Je reviendrai la semaine prochaine pour finir de vous raconter mon histoire. Mais, en attendant, vous n’êtes toujours pas décidé à me parler de vous ?



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Basé(e) sur une oeuvre à lespetiteshistoiresdeloalann.blogspot.com.

3 commentaires:

  1. Hâte de lire la suite...As tu mis en œuvre ces deux là ? Je l'espère. Merci pour tes écrits. Merci de les partager. ( Urg...ces fautes...le 20 reste, le 22 s'en va...à regret...)
    Question : es tu anglophone ? Je penses que oui, tes fautes ne relèvent pas de " la jeunesse " ( on se corrige à force de lire, il n'y à pas de recette magique.). Je vais aller lire tes écrits en anglais, mais je ne suis pas assez subtile dans cette langue pour...( et puis l'anglais est bien moins chieux que le "françois de france" dans ses subtilités grammaticales...je le reconnais.) Et l'erreur du plus que parfait me fait penser que j'ai raison...A voir. Au fait, merci pour encore...ce moment de bonheur. Merci, magicienne.

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    1. Merci encore. Mais je ne suis pas anglophone et mes textes ne sont pas en anglais, juste les résumés qui ont été traduit par une amie.

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  2. franchement j'adore tes histoires ma preferee c'est la vengeance :)

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