vendredi 6 novembre 2009

C'est parfois bien d'attendre (Fiction Yaoi) - Chapitre 05


« Hé ! »
Attablé dans le bar avec ses amis, Lucas poursuivait sa soirée, buvant une bière. Il sentit une main se poser sur son épaule. Il se retourna pour constater qu’il s’agissait d’Anthony. Autour d’eux, le silence se fit et le plus jeune salua les autres d’un signe de tête.
« Qu’est-ce que tu fais là ? » s’étonna Lucas.
L’autre désigna une jeune femme blonde assise sur une banquette à l’autre bout de la salle. Le châtain la reconnut instantanément.
« Quoi ? T’en as toujours après cette blonde ? »
Le plus jeune haussa les épaules. Il avait un sourire triste sur le visage.
« Ça va ? » s’inquiéta l’aîné.
« Oui, ça va. Je voulais juste te saluer. On se voit plus tard. Elle m’attend.
Ok. »
Anthony fit un autre signe de tête au reste du groupe pour leur dire au revoir et s’éloigna, rejoignant la jeune femme. Lucas le suivit du regard, puis se retourna, faisant dos à la salle.
« C’est qui celui-là ? Je savais pas que tu traînais avec des jeunots.
Personne d’important. Juste une connaissance, » mentit le châtain.
Il tacha de détourner la conversation et s’obligea à ne plus faire attention à son cadet de la soirée. Malgré ce qu’il s’était passé plus tôt chez Justine, ses amis n’allèrent pas chercher plus loin. Cependant, une insidieuse jalousie s’insinua en lui. Il avait pris sa décision. Il allait faire cesser tout cela. C’était préférable.
À minuit passé, lorsqu’il sortit du bar avec ses compagnons, ils leur dit au revoir et les regarda partir. Il composa le numéro d’Anthony.
« Allô.
C’est moi. T’as fini avec ta blonde ?
Oui.
Je peux passer ?
Maintenant ?
Oui.
Ok, mais j’ai pas rangé ma chambre.
C’est pas grave. Va prendre une douche, j’arrive. »
Lucas raccrocha. Il était hors de question qu’il sentît le parfum d’une femme sur le corps de son éphèbe. Il ne voulait pas le partager, pas pour leur derrière fois. Il se précipita chez Anthony et y fût en moins de cinq minutes. Il ouvrit la porte de la chambre qui était ouverte. Il la ferma à clé derrière lui. Il entendit le bruit de l’eau qui coulait dans la salle de bain. Il jeta un coup d’œil à la chambre : elle n’avait pas bougé d’un iota depuis qu’il l’avait quitté ce matin-là. Même le lit ne semblait pas avoir évolué selon la présence de corps qui s’étreignissent. Lucas ouvrit la porte de la salle d’eau et y entra. Il se déshabilla en silence avant de se glisser sous la douche. L’autre sursauta.
« T’es déjà là ? » fit le cadet, se retournant vers son compagnon.
« Le bar est à côté. T’as encore un peu d’énergie pour moi ?
Il ne s’est rien passé avec elle.
­- Pourquoi ?
­- Elle arrêtait pas de parler. Elle m’a saoulé. »
Lucas sourit. Il passa ses mains autour de la taille de son partenaire et l’embrassa, l’eau frappant leur peau nue. L’autre l’enlaça à son tour et répondit vigoureusement à son baiser. Le désir se fit sentir. Les mains d’Anthony glissèrent dans le dos de son aîné et il empoigna ses fesses. Il les malaxa. Il aimait tellement ce petit postérieur musclé. Lucas plaqua son début d’érection contre celui de son compagnon. Depuis un certain temps, la simple perspective de se faire prendre par son cadet le faisait bander. Il sentit un doigt s’insinuer en lui. Il gémit dans la bouche qui l’embrassait. Puis, un second doigt vint s’ajouter un premier. Il faisait toujours cela. Il n’attendait jamais. Mais Lucas ne s’en plaignait pas. Il aimait ça.
L’autre cessât de l’embrasser.
« Tourne-toi, » ordonna le plus jeune.
« Attends. T’as une capote ?
Elles sont dans la chambre. On peut s’en passer, non ? J’ai fait un dépistage, y’a pas longtemps. Je suis clean.
Non, » répondit Lucas avec fermeté.
Putain, tu fais chier ! »
Anthony sortit de la douche et attrapa une serviette. Il s’essuya. L’aîné ferma l’eau et sortit à son tour. Il attrapa la serviette que le brun lui lança. Il épongea son corps humide tandis que l’autre allait dans la chambre.
« Bon. Tu viens ? » cria ce dernier, irrité.
Lucas accrocha la serviette au portant et le rejoignit. Il l’enlaça alors qu’il déroulait le latex sur son sexe érigé.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es bien énervé aujourd’hui.
Rien. On s’y met. T’es là pour ça, non ? »
Le plus jeune le poussa sur le lit. Il le retourna et le pénétra sans ménagement. La douleur saisit Lucas qui poussa un cri roque. Leur étreinte fut encore plus violente que d’habitude. Pourtant, l’aîné ne fit rien pour calmer son partenaire. Il n’était pas contre un peu de brutalité de temps en temps. Cela changeait de leurs caresses tendres qui s’étaient immiscées dans leurs rapports depuis quelques temps. Cependant, il ne pouvait cesser de se demander les raisons de ce revirement de situations. Son cadet ne semblait pas attendre d’avantage de leur relation, alors pourquoi s’était-il autant énervé lorsqu’il lui avait refusé des rapports sans protection ? On ne mettait pas de préservatif lorsqu’il s’agissait de la personne qu’on aimait, lorsqu’on désirait s’installer dans une union durable. Son compagnon allait voir ailleurs. Lucas ne lui suffisait pas. Qu’attendait-il donc de lui ?
Mais ses questionnements disparurent tandis qu’Anthony le martelait de ses puissants coups de butoir. Ce dernier jouit sans se soucier de son partenaire qui ne parvint pas à l’extase. Il se retira et s’allongea sur le lit.
« Hé ! Tu pourrais finir ce que tu as commencé ! » se plaignit Lucas.
D’un geste nonchalant, le cadet prit le phallus de son partenaire, à genoux à côté de lui et le branla jusqu’à ce qu’il jouît. Lucas s’effondra, le souffle court.
« Mais, putain ! Qu’est-ce que t’as aujourd’hui ? » s’énerva-t-il en s’allongeant sur son compagnon.
« J’ai rien, » répondit celui-ci, énervé.
Le châtain posa sa tête sur le torse sous lui.
« Je crois qu’il faudrait mieux qu’on arrête avant que ça dégénère, » déclara-t­-il. « Avant que l’un de nous ne soit blessé.
Ok. »
Anthony ferma les yeux qui s’humidifiaient. Il avait eu tellement peur, toute la journée durant, que cela se passât ainsi. Maintenant que Lucas avait prononcé les mots fatals, il avait mal. Peut-être avait-il été trop brutal ? Peut-être s’était-il conduit comme un petit con ? Peut-être que s’il lui avait fait l’amour, transmettant ses sentiments dans ses gestes, Lucas n’aurait pas proposé de rompre ? Ou peut-être que cela aurait été pire ? Une larme perla au coin de son œil. Il ne pouvait plus retenir sa peine, et s’effondrer devant son ex-amant, lui était inimaginable. Il ne lui permettrait pas d’être spectateur de sa faiblesse. Il repoussa le corps installé sur lui et se leva, prenant soin de cacher son visage.
« Où tu vas ?
Prendre une douche. Rentre chez toi. »
Quelques secondes plus tard, Lucas entendit l’eau couler à nouveau. Que se passait-il ? Pourquoi réagissait-il ainsi ? C’était-il attendu à ce qu’il réagît autrement ? Voulez-t-il qu’il cherchât à le retenir ? Il ne tint plus et se leva. Il rejoignit l’autre sous la douche et l’enlaça par derrière.
« Tu devais pas rentrer ? » demanda Anthony la voix enraillée.
L’aîné eut un mouvement de surprise. Il contraignit l’autre à se retourner. Les yeux rougis qui le regardèrent lui firent mal au cœur.
« Tu pleures ?
Non. C’est l’eau de la douche.
Menteur.
Ta gueule. Rentre chez toi, » ordonna le brun, se détourant.
Lucas l’enlaça à nouveau et posa sa tête sur sa nuque. Il embrassa le tatouage de son cadet.
« Dis-moi ce qu’il se passe.
Quelle importance ? Tu voulais tout arrêter, non ? »
L’aîné ferma les yeux. Et si ses sentiments étaient réciproques ? Et si ce gamin voulait de lui autant que lui ? Et si le sexe avait fait naître de nouveaux désirs ? Il devait essayer. Il devait prendre un risque. Il allait sans doute être blessé mais l’idée de le perdre était encore plus douloureuse. Lorsqu’il avait proposé d’arrêter, il ne s’était pas douté que ses propres mots le feraient autant souffrir. Et il aurait encore moins pensé qu’un simple ok pouvait faire aussi mal. Il devait mettre son égo de côté et tenter sa chance parce que ce petit con lui avait pris quelque chose, quelque chose d’essentiel. Et entre ses mains d’enfant, il pouvait soit le briser soit le chérir, mais pour cela, il devait lui en donner l’occasion.
Lucas prit une grande inspiration afin de se donner du courage et tenta sa chance.
« Retiens-moi, » murmura-t-il.
« Quoi ? » demanda l’autre, se retournant.
Le châtain embrassa son menton, le mordilla.
« Retiens-moi.
Comment ? »
Lucas fixa son regard dans le sien, humide.
« Tu sais comment.
Qu’est-ce que tu veux, Lucas ?
Et toi, qu’est-ce que tu veux ?
Que tu restes.
Pourquoi ? »
Anthony l’observa en silence. Il tenta de déceler quelque chose dans son regard qui l’incitât à avouer ses sentiments. Il encercla son compagnon de ses bras et nicha sa tête dans son cou.
« Parce que je suis un petit con qui est tombé amoureux de toi. »
Lucas sourit. Son cœur faisait de bons de joie dans sa poitrine. Il resserra son étreinte.
« Hé gamin ! Embrasse-moi. »
L’interpelait releva la tête et regarda son compagnon qui sourit. Il obéit. Il l’embrassa comme il ne l’avait jamais embrassé jusqu’à présent, avec tout l’amour qu’il ressentait à cet instant. Puis, il quitta les lèvres pulpeuses et retrouva sa place sur l’épaule de son aîné. Ce dernier lui caressa les cheveux avec tendresse.
« Comment j’ai pu tomber amoureux d’un petit con comme toi ? »
Anthony sourit. Des larmes de bonheur envahirent ses prunelles.
« Je t’aime, » murmura-t-il.
« Je sais, gamin. Moi aussi. »
Le plus jeune releva la tête et embrassa son aîné avec douceur. Lucas se laissa faire. Les mains d’Anthony le cajolèrent, effleurant sa peau humide. Il frissonna. Son esprit le quitta. Seuls ses sens étaient en éveil et ainsi, il pouvait ressentir tout l’amour que son cadet lui portait. S’en était fini des prises de contacts brutales, de la douleur. Il n’y avait plus que de la tendresse et du bien-être. Ils restèrent un moment à se caresser et à s’embrasser sans aller plus loin. Pourtant l’excitation était là. Le brun quitta la bouche de son compagnon et fit glisser ses lèvres jusqu’à son cou, puis jusqu’à son torse. D’une lenteur exquise, il descendit sur son buste, le caressant de ses lèvres et de sa langue. Il s’attarda sur son nombril. Lucas gémissait de bonheur, ses mains enfuient dans les cheveux de son partenaire tandis que ce dernier poursuivait descente.
Anthony s’agenouilla devant lui. Du bout des lèvres, il embrassa son membre érigé, de sa langue, il l’effleura. Il le caressa de son souffle chaud. Lucas gémit encore. Puis, le plus jeune le prit en bouche, l’aspirant de toutes ses forces. Il initia des va-et-vient lascifs sur le phallus suintant de son amant. Le sexe gonflait dans sa bouche. Lucas poussa un râle roque. Il était sur le poing d’exploser. Il tenta d’écarter Anthony mais ce dernier tînt bon. L’aîné jouit dans sa bouche et son cadet se délecta de sa semence.
« Tu fais souvent ça ? » lui demanda le châtain alors qu’il se relevait pour l’embrasser. « Tu devrais faire attention. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver.
Tu es le premier mec que je suce.
Vraiment ? Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ?
Toi, je t’aime, » répondit le plus jeune dans un sourire.
Ils s’embrassèrent encore, longuement. Puis ils sortirent enfin de la douche, se séchant mutuellement et riant comme deux enfants. Il se faisait tard. Ils étaient tout deux fatigués par leur journée où leurs sentiments avaient enfin éclaté aux grands jours. Ils se couchèrent dans le lit, se blottirent l’un contre l’autre et continuèrent leurs baisers amoureux et leurs caresses tendres.
« Je ne regrette pas d’avoir attendu ce jour-là, dans ce bar, » fit Anthony.
T’as raison. C’est parfois bien d’attendre. »


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C'est parfois bien d'attendre by LoalAnn est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
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26 commentaires:

  1. T'es con, toi, j'ai la larme à l'oeil !!!

    J'ai eut peur que cela finisse mal ! Ouff !

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  2. Qu'est-ce qui a bien pu te faire croire ça? Je suis une adepte des happy ends et j'envisage même de monter une groupe pour lutter activement contre les bad ends. Qui en est?

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  3. Moi, j'en suis....

    La vie réelle est déjà bien assez triste (et fini souvent mal) sans que les histoires le soient aussi !

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  4. Je suis bien d'accord. Je vais donc monter un groupe sur Facebook et avec la consigne que chaque fois qu'on tombe sur une bad end, on poste l'adresse du groupe en commentaire. Ca serait bien, non?

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  5. Et face de porc du connait? C'est des anti facebook aussi.

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  6. Et ben voila ! Tout le monde il est content =)

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  7. Rien de mieux qu'un peu de jalousie pour prendre conscience de ses sentiments. Je suis contente que Antony ne soit pas allé jusqu'à tromper Lucas parce qu'il aurait baissé dans mon estime.

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  8. Heureuse qu'Anthony ne te déçoive pas.

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  9. quand j'ai lu le titre pour la 1ere fois, je pensais à autre chose !!
    merci pour l'histoire

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  10. Et tu pensais à quoi? Parce que j'ai failli changer le titre en Petit con à la dernière minute, donc si tu trouves que le titre n'est pas approprié, dis-le moi.

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  11. Tout est bien qui finit bien, moi aussi j'aime les happy end bien que j'ai déjà écrit une dead fic.
    Enfin il leur a fallu du temps et que la jalousie leur fasse ouvrir enfin les yeux.

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  12. Bouououh!!! C'est pas bien la dead fic. Personnellement, j'immole tous les auteurs qui nous font des bad ends. Une a survécu en se jetant dans une fontaine, et zut!

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  13. ben c'est parfois bon d attendre.. dans le sens attendre avant l'acte.. voilà à quoi je pensais
    mais tu as recadré le titre avec ta fin donc ca va !

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  14. J'ai bien aimé cette histoire !
    Après lecture des commentaires, je te conseille de changer le titre en Petit Con, je trouve que ça correspond mieux et que c'est plus attractif...

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  15. Merci pour le com et je suis contente que cette histoire te plaise. Quand au titre, je vais y réfléchir.

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  16. *clap clap clap* Je ne sais pas quoi dire d'autre... sinon je vais me répéter ;) Bisous Kaori

    PS : Je suis d'accord avec "Anonyme", je trouve aussi que le titre Petit Con irait mieux :)

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  17. Snif snif.... T_T !!! Que c'est beau au final tout est bien qui finit bien !!

    Bn courage pour la suite LoalAnn

    Bz

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  18. j'adooore tes fics!!! pourquoi il y en a si peu... snif snif je vais pleurer toute seule dans mon coin...

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  19. Désolé de te décevoir. J'ai arrêté d'écrire il y a un moment et je n'ai toujours par réussi à reprendre. Peut-être un jour... j'espère un jour...

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  20. Bon en tout cas je passe à la suite!!^^

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  21. Bonsoir,

    Merci pour ces moments de bonheur. Parce que te lire est un vrai plaisir. J'ai commencé par la fin de la liste, puis ai papillonné au hasard. Celle ci est ma troisième lecture et...toujours le même ravissement ! Tu es une magicienne. Encore merci. Un seul bémol, mais c'est parce que je suis une emmerdeuse : quel dommage que tu n'écrives plus; je me serai fais une joie de corriger les quelques fautes que tu as laissé et qui gâchent la perfection de ton œuvre.Du coup, au lieu du 22/20, ben...ce sera 20/20. J'ai dis " merci " ??? Merci.( Heu...sélectionner le profil ...? Bah, j'ai écris ceci sans regarder si je pouvais le faire autrement qu'en anonyme...je déteste réécrire, alors, tant pis, ce sera anonyme.)

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    1. Bonsoir,
      merci infiniment. Ce qui est bien sur ce blog c'est que les lecteurs ont du comprendre que j'étais super susceptible donc je ne reçois que des compliments. Ça fait du bien à l’ego.
      Sinon, si j'ai arrêté d'écrire c'est que j'ai mis la barre tellement haut que je n'arrive plus à suivre ;)
      Enfin pour les fautes, si tu veux t'amuser à me les corriger c'est toujours avec plaisir. Tu peux m'envoyer les corrections par mail via le formulaire de contact.
      En tout les cas, merci beaucoup pour ton message et j'espère que tu aimeras aussi les autres fictions.

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  22. Cette fiction est juste géniale ! J'adore Anthony qui est arrogant au début puis qui devient sentimentale à la fin, je trouve ça juste trop mignon ! Ils ont vraiment eux raison d'attendre x) Je suis d'accord avec toi, je préfère les Happy end c'est tellement mieux !!! Bref continue d'écrire des fictions aussi géniales, j'espère que tu reviendras très vite pour une autre. Même si je comprend que c'est parfois difficile, je voudrais vraiment continuer de lire toutes tes magnifiques fictions !!!!
    (Ps : c'est ma fiction favorite avec "La vengeance est un plat qui se mange...") :)

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